La société savoyarde Beelse figure parmi les 100 jeunes pousses les plus prometteuses identifiées en France par le magazine Challenges.
Beelse a été retenue dans la catégorie industrie 4.0 du Top 100 des startup françaises à fort potentiel établi par l’hebdomadaire Challenges. Hébergée au « Village by CA » de Savoie Technolac (siège, administratif, commercial) et Grenoble (recherche et développement), la société a été fondée en 2016 par Clément Chabert, Yannick Omnès et Yannick Marion. Issus des métiers du marketing, du développement informatique et de la fabrication additive, les trois entrepreneurs ont joint leurs expertises respectives pour développer Beelse cloud manufacturing (BCM).
Solution logicielle
Accessible via des formules d’abonnement, BCM permet aux industriels de passer d’une production traditionnelle à l’impression 3D industrielle de pièces détachées ou finies. Elle fonctionne à la manière d’un entrepôt virtuel où l’industriel produit les éléments dont il a besoin dans la quantité voulue, au moment où c’est nécessaire. Compétitive jusqu’à des séries de 10 000 unités, elle présente l’avantage de limiter les stocks et les déplacements mais aussi de répondre à d’autres contraintes comme la légèreté. « Nous nous intégrons dans une démarche globale de réindustrialisation des pays quant au besoin stratégique d’avoir une production de proximité », soulignent ses fondateurs.
De multiples marchés
À l’origine réservée à la réalisation de prototypes ou de petites séries, la fabrication additive évolue. Elle permet déjà de réaliser 5% des pièces manufacturières mondiales, sans qu’aucune modification ne soit nécessaire sur ces pièces. Ses applications ? Les marchés de la défense, du médical, de l’aéronautique, de l’agroalimentaire ou encore de la mobilité. Beelse compte parmi ses clients de grands groupes, des institutionnels comme le Cern et des PME. Durant la crise du Covid-19, Beelse s’est aussi engagée auprès des établissements de santé en mettant gratuitement à leur disposition BCM.
Développements
La société savoyarde qui emploie actuellement 5 salariés vise à 3 ans un chiffre d’affaires de plusieurs millions d’euros avec une part de l’international de 20 à 30%. Après avoir financé sur fonds propres son démarrage, elle a levé 120 000 euros auprès d’actionnaires extérieurs. Elle a entamé un deuxième tour de table auprès d’investisseurs pour un montant de 500 000 euros.
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