Avec la crise, la visibilité est réduite et les financements plus compliqués à obtenir pour les acquéreurs. Dans ces circonstances, «les multiples ont atteint aujourd’hui, le même point bas qu’en 2009, mais ont commencé à remonter», estime Bernard Clair, de KPMG, qui intervenait, mercredi 4 décembre au Medef de l’Ain, sur le thème : «Bien vendre son entreprise, malgré la crise».
Le cédant doit travailler sur les points faibles de sa structure. Le cas d’une entreprise familiale de négoce de 3,6 millions d’euros de chiffre d’affaires a été pris en exemple. Bien qu’œuvrant dans un secteur en détresse, avec une baisse moyenne du chiffre d’affaires de 20 %, elle a trouvé un repreneur du côté de ses fournisseurs. Consultants et avocats ont planché un an sur ce dossier. Le comptable, lui, a balisé les charges et réalisé un diagnostic opérationnel de l’entreprise. Celle-ci possédait 960 000 euros de capitaux propres et des stocks importants. A la demande du repreneur, ils ont été réduits. La cession est intervenue au terme de 8 mois de négociations. De nombreuses clauses de révisions avaient été ajoutées au contrat, mais avec les ajustements réalisés, le cédant devrait être gagnant. …
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