La Ville de Bourg-en-Bresse renouvelle sa participation au Marathon de la biodiversité.
« Ce projet s’inscrit dans le cadre du Marathon de la biodiversité. Porté par Grand Bourg agglomération, il invite l’ensemble des communes membres à la plantation de 42 km de haies sur le territoire. La Ville de Bourg-en-Bresse et Grand Bourg Habitat essayent d’apporter leur pierre à l’édifice en végétalisant », explique Isabelle Maistre, première adjointe déléguée à la transition écologique et aux espaces publics à la mairie de Bourg-en-Bresse, cinquième vice-présidente de Grand Bourg Agglomération déléguée aux transports et aux mobilités, présidente de Grand Bourg Habitat, le 20 mars, lors de la plantation d’une haie champêtre d’une soixantaine de mètres, chemin de la Providence. Pour le Marathon de la biodiversité, la Ville avait déjà planté 800 mètres de haies chemin de la Hulotte.
Diversité des essences
Aubépines, noisetiers, églantiers, prunelliers, merisiers, cormiers ainsi que neuf pommiers de variétés anciennes locales, comme la croque de Bresse, ont donc trouvé leur place à proximité de Bouvent. « Nous avons plusieurs vergers à travers la ville comme au champ de Mars ou au parc de la Charité. Cela apporte un côté ludique de pouvoir aller récolter ses propres fruits. » En parallèle, la démarche permet de diversifier les essences, luttant ainsi contre les aléas de la maladie. Les futures plantations au parc de la Madeleine en sont d’ailleurs le parfait exemple, puisque la centaine d’arbres prévus par la municipalité devraient rassembler une cinquantaine d’essences différentes.
Pour la mise en terre des végétaux, les élus burgiens sont passés par le dispositif #JagisJePlante, avec les sportifs ! Et les rugbymans de l’USBPA (Union sportive bressane Pays de l’Ain) ont répondu présents. « Il nous semblait intéressant de créer des ponts avec le monde du sport de haut niveau. Le club lui-même est engagé dans des démarches de RSE. Ses joueurs ont une capacité de mobilisation importante et par la force de l’exemple et ce qu’ils incarnent, ils peuvent avoir bien plus d’impact que des grands discours de notre part, de la part de scientifiques ou de personnes très aguerris sur les sujets de transition écologique », ajoute Isabelle Maistre.
Joséphine Jossermoz
Dommage que les petits planteurs habillés de orange qui oeuvrent depuis des mois par tous les temps pour ce projet n’apparaissent pas dans cet article. Pas de PUB pour eux.
Bravo lesjeunes