Comme chaque année, le salon Ain’formation métiers organisé par le Conseil général permettra prochainement aux collégiens du département d’envisager leur orientation professionnelle, notamment par la découverte des différentes filières en tension. Comme d’habitude, on trouvera notamment les métiers de bouche, de la restauration ou des services à la personne.
Mais que doivent faire ces entreprises pour convaincre les jeunes générations de les rejoindre ? Plusieurs sondages récents nous apportent des éclaircissements sur les attentes des étudiants et des candidats. Ainsi, on peut avancer, sans se tromper, que l’entreprise idéale est plutôt de taille moyenne, propose une bonne ambiance de travail autour d’une équipe soudée et d’un management humain, et permet à ses salariés de s’épanouir grâce à la variété et à l’intérêt des missions proposées. En outre, les secteurs du high-tech et de la grande consommation sont les plus plébiscités. D’autres études nous apprennent d’ailleurs que les start-up de la Silicon Valley représentent le rêve ultime, et que Xavier Niels, médiatique patron de Free, revêt l’habit du meilleur boss français. En revanche, on peut être surpris d’apprendre que le salaire n’est pas le critère le plus déterminant et qu’une rémunération de 2500 euros brut mensuel représente pour beaucoup un objectif suffisant.
Alors, avant d’aborder votre prochaine campagne de recrutement, pensez à revoir vos arguments. Commencez par oublier toute référence au niveau de rémunération proposé. Ensuite, si vous êtes dans le BTP, mettez en avant les joysticks qui équipent certains de vos véhicules. Si vous travaillez dans la restauration, parlez aux candidats de cuisine moléculaire et des possibilités de passer à la télévision. Et si vous oeuvrez dans les services à la personne, argumentez sur la relation privilégiée et l’esprit nomade recherché… En résumé, soignez le marketing.
Ce que veulent les jeunes… c’est du fun ! Une façon de fuir la morosité ambiante ?
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