En 2012, dans le département, la Direccte a reçu plus de 400 demandes de chômages partiels. Toutes ces demandes n’aboutissent heureusement pas sur des mesures concrètes, mais elles sont en forte progression. La CFDT invitait donc les délégués syndicaux de la plasturgie, le 18 décembre à Oyonnax, pour un point sur ce thème. Deux formules du dispositif existent en effet, l’une où le personnel travaille à 60 % du temps, l’autre — baptisée Allocation partielle de longue durée — à 75 %. Mieux soutenue par l’état, cette dernière permet aux salariés de toucher une rémunération à près de 80 % et de se voir proposer des formations.
C’est justement le rôles des délégués, lorsque l’entreprise demande à bénéficier du chômage partiel, que d’inciter à la mise en place de plans de formation permettant l’évolution des compétences de l’ensemble des salariés. «Ils doivent également se demander comment l’entreprise en est arrivée là. Si les causes ne sont pas seulement conjoncturelles, mais aussi structurelles, ils doivent donner l’alerte et inciter le chef d’entreprise à recourir à des outils comme le Frau (Fonds régional d’action d’urgence), estime Rémy Lasnet. Enfin, ils s’assurent de la bonne application des mesures de chômage partiel.» …
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