Contre les pollutions intérieures

par | 13 juin 2012

Avec des bâtiments de mieux en mieux isolés, la qualité de l’air intérieur devient un enjeu majeur. Le Grenelle s’est emparé de la question et un décret va imposer prochainement une surveillance dans certains établissements recevant du public à commencer par les crèches et écoles maternelles en 2015, avec des seuils fixés à 30 µg/m3, puis à 10 µg/m3 en 2023 pour les formaldéhydes, 5 µg/m3 dès 2013 puis 2 µg/m3 en 2018 pour les benzènes.

A cet enjeu, deux solutions : renouveler l’air, donc installer une VMC efficace, et limiter les sources de polluants intérieurs, donc choisir les matériaux de construction les moins émissifs. Un étiquetage (de A+ à C) sera obligatoire pour tous les produits mis sur le marché à partir du premier septembre 2013. «Le problème, c’est que ce système déclaratif n’impose pas de tests en laboratoire, note Claire-Sophie Cœudevez, gérante de Médiéco, experte en santé dans le bâtiment invitée par la FBTP à intervenir sur le sujet. L’avantage, c’est que pour une famille de produits à la composition voisine, un fabricant pourra évaluer le moins favorable et utiliser cette référence pour l’étiquetage.» Une évaluation dont le coût est estimé à 900 euros. …

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