Debout sur les eaux

par | 08 août 2013

Une nouvelle vague déferle sur la rivière d’Ain.

Stand-up paddle signifie littéralement pagayer debout. Enfants, adolescents, adultes, seniors… Les membres du groupe sont tous débutants ou presque. Ils lancent leur planche les uns après les autres sur les eaux tranquilles de la retenue d’Allement, sur la rivière d’Ain, les uns à genou, les plus téméraires directement debout. Et ils sont très rapidement à l’aise. «C’est moins sportif que le canoë. Pour la balade, c’est idéal, assure Agnès, dont c’est la troisième sortie en stand-up paddle. C’est assez stable. Sur eau calme, il faut le faire exprès pour tomber.»

On est loin des origines. Si l’on en croit l’encyclopédie libre Wikipédia, ce sport serait né à Hawaï dans les années 1960. «Le stand-up paddle est une discipline de surf où le surfeur, debout sur une planche plus longue et plus large qu’un long board classique, se déplace à l’aide d’une pagaie. Lorsqu’il choisit sa vague, il se propulse à l’aide de cette dernière pour acquérir une vitesse suffisante et au take-off se déplace vers l’arrière de la planche. Il se dirige grâce au poids de son corps et à sa pagaie, utilisée comme point de pivot, appuyée sur l’eau du creux de la vague.»

Transposée sous nos latitudes, dans un environnement beaucoup moins houleux, la discipline s’avère beaucoup moins sportive. Et pour Pierre-Claude Auguste, patron de Canoloc, loueur de VTT, de canoës et kayaks au pont de Chazey, c’est très bien comme ça. «Le truc, c’est de trouver son équilibre. Il faut se placer légèrement en arrière, par rapport au centre de la planche. C’est pourquoi on la pratique en eaux calmes en initiation», explique l’entrepreneur qui loue ce type d’équipement pour la première fois cette saison et propose l’activité au-dessus du barrage d’Allement, du côté de Merpuis.

L’homme a par contre été sollicité au printemps, par un groupe d’habitués des sports aquatiques, pour une descente de Pont-d’Ain à Chazey. «Ils n’ont pas mis plus longtemps que les canoës, témoigne-t-il. Apparemment, quand on sait s’y prendre, ça glisse bien. On peut même faire de la vague. Mais là, il faut avoir un sacré sens de l’équilibre, être pratiquement déjà surfeur.» Tenterez-vous l’expérience ?

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