L’omerta n’est pas qu’une pratique traditionnelle corse. Elle est aussi de rigueur dans certain secteur atteint de consanguinité idéologique. On se souvient de cette affaire nauséabonde qui, il y a quelques semaines, circula sur les réseaux sociaux sous le titre provocateur, mais explicite de “mur des cons”. Il s’agissait d’un panneau dans les locaux du Syndicat de la magistrature, notoirement classé à gauche et très influent dans les prétoires. Lequel panneau, intitulé “mur des cons” tournait en ridicule la trombine photographique d’un certain nombre de personnalités de droite. Pour une corporation censée mettre l’impartialité au centre du fléau de la balance de la justice, un tel parti pris, affiché de surcroît, s’avère non seulement intellectuellement choquant, mais surtout, il sème le doute sur la neutralité et l’indépendance morale de l’Institution judiciaire tout entière.
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