Employeurs aux portes de Genève ? Quatre dirigeants français témoignent

par | 27 septembre 2018

En complément de notre « zoom » paru dans Eco Savoie Mont Blanc et Eco de l’Ain (accessible en version papier ou dans notre liseuse en ligne ICI ou ICI) les quatre dirigeants qui ont participé à la table-ronde organisée, le 14 septembre, par le Pôle métropolitain du Genevois français, s’expriment plus en détail. Entretiens.

 

Pierre Moille, directeur de la production chez Nicomatic :
« Il faut améliorer l’offre de formation »

Nicomatic conçoit, fabrique et commercialise des connecteurs électroniques capables de résister à des milieux très contraints (hautes températures, vibrations, atmosphères hostiles…). Ils sont principalement utilisés dans l’aéronautique, le spatial et la défense.

« L’entreprise a son siège à Bons-en-Chablais où sont employées environ 170 personnes. Sur un total de 300 dans le monde avec nos deux usines en Asie et aux Etats-Unis et l’ensemble de nos filiales commerciales. Nous réalisons un chiffre d’affaires global de 42 M€, avec plus de 85% des ventes hors de France, l’export étant toujours le moteur de notre croissance.

Je ne suis pas surpris par les résultats de l’étude. D’abord, nous sommes sur un territoire très dynamique. Mais ce dynamisme se voit plus dans la construction que dans la consolidation : ici, les entrepreneurs ont davantage tendance à créer qu’à faire grandir.

L’étude met en évidence que l’industrie a une meilleure valeur ajoutée que le commerce. C’est logique : l’industrie transforme le produit et c’est là que réside le plus de valeur ajoutée. Faire du commerce peut être vu par certains comme étant une solution de facilité mais il ne faut tout de même pas perdre de vue que cela reste un atout d’avoir un tissu commercial fort.

En ce qui concerne les enjeux liés à la transmission [NDLR : un autre point de l’étude souligne la part significative de dirigeants âgés dans le tissu économique local], la question s’est posée pour Nicomatic il y a une dizaine d’années et ce sont les deux enfants du fondateur qui ont pris la succession. Cela s’est bien déroulé. La transmission est une échéance importante qu’il convient de bien préparer. Il faut bien anticiper pour pouvoir ensuite continuer à progresser.

Au niveau des services aux entreprises [NDLR : l’étude estime qu’il n’y en a pas suffisamment sur le territoire du Pôle métropolitain], pour nous ce n’est pas un enjeu. La proximité n’est pas importante : ce qui compte, c’est le service qui est apporté. Si le service dont nous avons besoin n’est pas disponible localement, nous allons le chercher en Rhône-Alpes ou dans une autre région.

Pour se développer ici, les sociétés de services doivent avoir une connaissance de l’international. Elles doivent aussi être proactives : ne pas seulement répondre à la demande mais proposer de nouveaux services.

Recruter aux portes de Genève, mission impossible ?

Pour le recrutement et la fidélisation, nous n’avons pas trop de difficultés. D’abord, il y a les salaires dans l’entreprise : ils ne sont pas aussi hauts qu’à Genève mais ils sont tout de même bons. Et si l’on met aussi dans la balance le temps de transport, le temps de travail, les congés… la qualité de vie est meilleure en restant en France. Ici [Bons-en-Chablais] nous sommes facilement accessibles et dans une zone industrielle où il n’y a pas de problème de stationnement. Enfin, nous sommes engagés dans une démarche d’entreprise responsabilisante en management, ce qui rend aussi la société plus attractive.

Faire suivre les compétences

Il y a un point qui mérite d’être souligné à mes yeux, c’est celui des compétences. Pour nous développer nous devons pouvoir trouver les compétences nécessaires. Pour l’instant nous parvenons à le faire localement. Mais nos métiers évoluent vite et les formations – initiales et continues – doivent nous permettre de suivre ces évolutions.

A ce niveau là, l’offre locale n’est peut-être pas suffisamment dense. Pour preuve, de plus en plus d’entreprises mettent en place leurs propres « écoles » en interne. L’offre de formation locale mérite d’être améliorée, pour faire monter en compétences les ressources, notamment pour le haut niveau. Devoir aller chercher des profils de haut niveau en dehors de la région est compliqué car la PME que nous sommes se trouve alors en concurrence avec les (très) grandes entreprises. »

 


 

Nicolas Peillon, directeur général de Carbilly :
« Faut-il encore développer l’industrie – et les transports qui vont avec – dans cette vallée ? »

Carbilly est une PME qui conçoit et développe des solutions de coupe et fabrique des outils coupants pour les industriels. Basée à Saint-Pierre-en-Faucigny, elle fait partie du groupe familial Pracartis. Ce dernier a son siège à Peillonnex. Il emploie 130 personnes, majoritairement en Haute-Savoie, pour près de 30 M€ de chiffre d’affaires. Et regroupe les entreprises Ham France, Carbilly, Concept Diamant, Ham France Médical, PréciseFrance et SMG.

Pracartis est en croissance forte, porté par les secteurs de l’horlogerie et de l’aéronautique, notamment avec Airbus et par une croissance externe réalisée en mars 2018 : Pracartis vient de compléter sa capacité de service dans le secteur des broches en reprenant SMG-Electrobroche Concept à Nœud-les-Mines (Pas-de-Calais). Par ailleurs des extensions des sites de Carbilly et du centre de R&D sont en cours à Saint-Pierre-en-Faucigny et Peillonnex.

Nicolas Peillon a la particularité d’avoir effectué l’essentiel de sa carrière comme expert-comptable dont 10 ans en Haute-Savoie avant de basculer dans l’industrie il y a trois ans.

 

« L’étude fait bien ressortir les marqueurs ADN des entrepreneurs haut-savoyards, à commencer par le dynamisme. Lorsque je suis arrivé dans la région, j’avais vraiment été impressionné et ça continue: il y a des pépites industrielles partout ! Je ne sais pas s’il faut rattacher cela au climat et au relief mais il y a ici une vraie culture de l’entreprise et de l’effort : les gens ici sont des « bosseurs », courageux, qui vont de l’avant.

L’étude montre bien aussi l’attachement aux racines et à l’intégrité du capital [NDLR : 64% des entreprises situées dans le Pôle ont leur actionnaire en Haute-Savoie]. Elle souligne également l’importance de la problématique de la transmission, avec plus de 15% des dirigeants qui sont âgés de plus de 60 ans [NDLR : et près de 45 % ont plus de 50 ans].

 

Sur le manque de sociétés de services au niveau local

« Aujourd’hui nous sommes plus confrontés à des difficultés de recrutement qu’à des problèmes pour trouver des services. Et puis ce n’est pas tellement dans les gènes des entreprises haut-savoyardes d’aller dépenser de l’argent à l’extérieur pour des prestations ! S’il n’existe pas ici, nous allons trouver ailleurs le service dont nous avons besoin, y compris à Lyon, Grenoble ou Paris. C’est d’ailleurs souvent le cas pour les services « pointus », que ce soit au niveau technique, en R&D ou sur le plan administratif. Il y a donc sans doute de la place pour le développement local de sociétés de services. D’autant que la génération actuelle de chefs d’entreprise me semble mieux disposée à cet égard.

 

Sur le recrutement et la fidélisation

Au niveau du recrutement et de la fidélisation, c’est un peu compliqué. Nous sommes à 15 minutes de la frontière et, du coup, Genève attire pas mal de main d’œuvre grâce à ses hauts salaires. Cela a un impact direct sur le niveau des salaires et donc des coûts dans l’entreprise : je surveille mes jeunes comme le lait sur le feu ! Cependant la Suisse, sa culture et son dynamisme profitent aussi à notre département et à nos activités. La Vallée de l’Arve lui doit beaucoup.

Cette proximité de la Suisse compte beaucoup mais ce n’est pas le seul facteur: pour recruter, il faut aussi être bon. Et donner envie aux jeunes de travailler dans l’industrie, leur donner des perspectives. Et sur ce plan il faut aussi se remettre en cause : si nos salariés ne disent pas à leurs enfants « allez travailler dans l’industrie » c’est que nous ne sommes pas assez bons.

Mais cela ne dépend pas seulement des industriels : l’Education nationale s’est détournée de l’industrie et on ne fait pas non plus ce qu’il faut pour orienter les jeunes vers ce domaine. Il y a cependant de bonnes volontés mais tout est compliqué. Un exemple : cette année j’ai voulu inviter une classe de lycéens en filière STI2D au Simodec, le salon de la machine-outil et du décolletage. Il y a deux ans j’avais dû payer le car pour que cela puisse se faire. Et cette année ça n’a même pas été possible : trop d’obstacles au niveau des autorisations, des assurances… ou de la volonté ?

 

L’enjeu du foncier pour le développement de l’industrie

Le foncier est un véritable enjeu. Pour notre extension, nous avions les réserves foncières nécessaires. Mais quand ce n’est pas le cas, ça devient très difficile pour une entreprise de trouver du foncier dans la vallée de l’Arve. Et quand elle en trouve c’est à un coût élevé qui pèse alors sur la compétitivité. Sans parler des coûts de construction qui sont 15% plus élevés que dans l’Ain ou la région lyonnaise en raison du coût du travail et du foncier, tout est lié. Les deux cabinets en concurrence pour notre projet devront interroger et privilégier les entreprises locales, c’est impératif notamment sur les lots stratégiques. Mais 15% sur 2 M€ d’investissement, ça fait 300 000 euros, soit le prix d’une machine-outils…

 

Environnement : le facteur bloquant ?

Enfin, la question de la mobilité est, à mes yeux, essentielle. Elle n’est pas abordée dans cette étude mais il faut quand même bien la prendre en compte si on réfléchit aux actions à mettre en œuvre pour assurer le développement économique de demain. Vivre dans la vallée de l’Arve peut être compliqué, au niveau de la pollution. Comment peut-on se satisfaire du confinement des enfants dans les écoles plusieurs jours par an. Alors n’est-on pas arrivé à une certaine forme de saturation ? Faut-il / Peut-on encore développer l’industrie et les services– donc les transports qui vont avec – dans cette vallée ? Je n’ai pas la réponse et il faut souligner la prise de conscience collective des industriels et tous les efforts qui sont maintenant réalisés au niveau de l’environnement. Mais peut-être que la question mérite d’être posée. »

 

 

 


Frank Bisetti, pdg de K-net (groupe Kwaoo) :
« Je ne recrute plus dans le Pays de Gex : je le fais ailleurs ! »

Le groupe Kwaoo est né en 2001 à Saint-Genis-Pouilly, dans le Pays de Gex. Fondé par Frank Bisetti, c’était au départ une société de services informatiques. En 2008-2009, la crise coïncide (en termes de calendrier) avec le développement de la fibre optique sur le Pays de Gex : le groupe prend alors un virage stratégique décisif en se diversifiant dans les services liés à la fibre (internet, téléphonie, télévision…), tant pour les particuliers que pour les entreprises.

Il n’a cessé depuis de se développer, réalisant au passage de nouvelles diversifications : déploiement de réseaux, hébergement de données, formation aux métiers des fournisseurs d’accès internet et même… exploitation d’une ferme pédagogique (un coup de cœur de son dirigeant). Il emploie à présent environ 80 salariés, en France et sur Suisse, pour environ 10 M€ de chiffre d’affaires.

« Je n’ai aucun problème de recrutement en local. Mais c’est… parce que je n’ai plus de recrutement ici ! Au début, j’ai eu des chômeurs, des jeunes et des partenaires qui voulaient changer de métier. Mais nous sommes passés de 2 personnes en 2010 à 80 aujourd’hui. Et nous nous sommes vite heurtés aux difficultés de recrutement et de fidélisation en raison de la proximité de la Suisse. Il y a un proverbe ici, dans le Pays de Gex : « Les meilleurs éléments partent au bout de 6 mois, les pires au bout de 2 ans ! »

Nous avons été amenés à ouvrir des agences un peut partout au fil du déploiement de notre activité [NDLR : sur des réseaux de fibre optique locaux ouverts à la concurrence pour leur exploitation]. Nous avons décentralisés nos services dans ces antennes : l’administratif à Lyon, les téléopérateurs à Deauville, l’ingénierie à Amiens, la comptabilité à Bourg-en-Bresse… Si bien que nous ne recrutons plus du tout dans le Pays de Gex. Et tous les hauts salaires – moi y compris ! – sont embauchés par notre filiale suisse. Cette manière de fonctionner me vaut d’ailleurs des contrôles fiscaux réguliers mais bon, c’est une autre histoire… »

Mais gérer les ressources humaines n’a pas été la seule difficulté rencontrée. Dans son développement, le groupe Kwaoo s’est heurté à des difficultés de financement.

« Ici un banquier préfère prêter de l’argent pour un crédit immobilier ou un projet de supermarché plutôt que pour un business qu’il ne comprend pas. Quand j’ai expliqué à mon conseiller que, d’une certaine manière, j’étais le concurrent d’Orange et qu’il devait m’aider à financer ma croissance rapide, ça n’a pas marché. Heureusement j’ai réussi à attraper l’échelon au-dessus et là j’ai eu en face de moi quelqu’un qui a mieux compris. Comme il s’appelle Monsieur Merlin, depuis je l’appelle « le magicien » ! Même si, pour des questions de trésorerie notamment, nous restons bloqués à 30% de croissance annuelle… »

 


 

Jean-François Pissettaz, dirigeant-fondateur de la Fiduciaire Pissettaz:
« Savoir dire nonante pour essayer de faire suisse, ça ne suffit pas ! »

Créateur et dirigeant de la Fiduciaire Pissettaz, Jean-François Pissettaz a implanté sa société de part et d’autre de la frontière. Elle compte maintenant plus d’une douzaine d’agences, majoritairement en Pays de Savoie, mais aussi sur la Côte d’Azur et à Genève (Fiduciaire de la Corratrie).

Spécialiste du conseil et de l’expertise comptable, la Fiduciaire compte des clients de tous types, à la fois en termes de secteur d’activité et de taille. Active depuis plus de quatre décennies, la Fiduciaire (et son créateur en premier lieu) est ainsi une observatrice privilégiée des relations franco-suisses. Présente à Thonon, Douvaine, Archamps et Genève elle est aussi directement concernée par les problématiques de développement économique sur le territoire du Pôle métropolitain du Genevois français.

Sur les difficultés de recrutement

« Il est aujourd’hui difficile de recruter en France car les salariés ont tendance à regarder de l’autre côté. De plus, comme les salaires frontaliers sont hauts, cela a provoqué une poussée immobilière : il va être de plus en plus compliqué de trouver des jeunes vu les prix de l’immobilier. Ces prix trop élevés de l’immobilier constituent à terme un danger pour notre région. In fine, le phénomène frontalier est à la fois une force et une faiblesse pour le territoire. »

Sur la sous-capitalisation des entreprises

« C’est trop rarement évoqué mais l’une des faiblesses des entreprises en France, c’est la sous-capitalisation. Il est possible de créer dans son entreprise quasiment sans capitaux.Il est clair que la responsabilité des dirigeants en France dans des entreprises sous capitalisée est moins exposée alors qu’en Suisse la responsabilité des dirigeants et administrateurs est très importante en cas de faillite. Même si la société est correctement capitalisée. »

Une différence culturelle profonde

« Il ne faut pas sous-estimer l’importance de la différence culturelle entre les deux pays. Et c’est vrai aussi pour la culture de l’entrepreneuriat.

En Suisse, le civisme est plus marqué. Et le recrutement se fait sur des compétences plus que sur un CV. Cette différence se voit aussi dans l’importance accordée à l’apprentissage au sein de la Confédération.

En outre, il y a en Suisse une « culture qualité » plus développée. Cela tient au fait que tout est cher : être bon est alors une obligation. En France, les entrepreneurs pensent plutôt « volumes » avant de penser « valeur ajoutée », en Suisse, c’est l’inverse.

Par ailleurs, il y a en Suisse une culture du réseau plus poussée. La rentrée des entreprises organisée par la Fer (Fédération des entreprises romandes), fin août, à Genève, réunit des milliers de dirigeants : quelle organisation professionnelle française serait capable de faire cela au niveau local ? »

Est-ce qu’il est intéressant, pour une entreprise, d’être implantée des deux côtés ?

« Oui, mais pour réussir son implantation en Suisse il faut avoir des moyens car cela prend du temps. Il faut souvent 5 à 10 ans avant de vraiment décoller. Or les Français sont trop pressés et veulent des résultats tout de suite. Pour caricaturer, on pourrait dire qu’ils ont beaucoup d’ambition mais peu de moyens.

Dire nonante au lieu de quatre-vingt-dix pour essayer de faire suisse, ça ne suffit pas ! Il faut convaincre, tisser ses réseaux, être patient. Un exemple : j’ai racheté une fiduciaire à Genève au milieu des années 1990. Mais certains de mes contacts ne m’ont vraiment ouvert leur porte qu’une fois que je me suis installé personnellement à Genève et qu’il y avait une plaque suisse sur ma voiture. »

Le modèle actuel, assis sur une sur-représentation du commerce est-il vraiment fragile, comme l’analyse l’étude ?

« Bien sûr qu’il y a une certaine forme de fragilité : en cas de changement défavorable de la parité euro/franc, en cas de baisse de l’activité économique sur Genève… Mais l’évolution peut tout aussi bien être favorable [NDLR : de fait, après un an de baisse, le franc est reparti à la hausse depuis début mai face à l’euro]. Actuellement Genève se place pour devenir capitale mondiale de la cybersécurité : si elle y parvient cela signifiera de nouveaux fonctionnaires internationaux, de nouveaux emplois… et donc plus de consommation. Il ne faut pas toujours redouter le pire.

Reste ensuite la problématique des achats sur internet : là ce n’est plus être d’un côté ou de l’autre de la frontière qui compte, tout le monde est concerné. Sur ce point, l’ensemble du commerce classique qui est fragilisé mais pas plus ici qu’ailleurs. »

Comment favoriser le développement économique côté France ?

« Il faut un foncier et de l’immobilier plus abordable. Aujourd’hui, même les entreprises suisses qui souhaitent se bilocaliser ne cherchent plus à proximité immédiate de la frontière en raison des coûts (foncier, immobilier, salaires). Elles regardent de plus en plus vers la Savoie, Grenoble ou Lyon. Ne peuvent se développer sur ce territoire que les entreprises à forte valeur ajoutée : ce sont celles-ci qu’il faut viser et que les politiques publiques doivent s’efforcer d’accompagner. »

La table-ronde avait débuté avec une présentation de l’étude de diagnostic territorial par Laurent Fraisse, directeur départemental de la Banque de France. Crédits photos : ECO – PMGF – DR.

 

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