La 3D s’installe depuis peu dans nos salons. Coup de projecteur sur les principaux constructeurs.
D’abord démocratisée par les lunettes carton/plastique aux verres rouge et vert, puis par les parcs d’attraction, l’essor de la 3D est à mettre en lien dorénavant avec l’industrie du cinéma qui lui fait la part belle depuis quelques années à l’image d’Avatar, d’Alice au pays des merveilles ou de classiques revisités comme le fameux Titanic.
Pour près de 2000 euros, la technologie débarque désormais dans nos salons. Que vaut la 3D dans nos chaumières mais surtout que choisir? Le tournage des films et programmes en 3D procède de la stéréoscopie. Une même scène est filmée sous deux prises de vue différentes avec deux objectifs ce qui permet de restituer deux images en un seul et même univers: la 3D. L’écran projette alors en alternance deux types d’images destinés à l’œil droit et à l’œil gauche. Les verres des lunettes composées de cristaux liquides occultent alternativement, aux mêmes fréquences, la vision de chaque œil, pour une restitution parfaite. Trois technologies se distinguent pour les amateurs du multidimensionnel: LED, LCD ou Plasma. L’écran LED vous fait partager des contrastes d’images saisissants mais son prix demeure bien plus dissuasif que les deux autres technologies. Les écrans LCD offrent des noirs moins profonds. Quant au plasma, il séduira grâce à son temps de réponse très court, essentiel pour diffuser une parfaite image en relief. Le constructeur Samsung se démarque de ses concurrents par un éventail de prix plus large, avec un début de gamme aux alentours de 1500 euros en LCD, et des écrans conçus à partir de chacune des trois technologies. Autre avantage, à l’instar de Sony, la qualité du processeur convertissant les contenus 2D vers la 3D. Le LED, lui, permet de réaliser de belles économies d’énergie, avec des noirs profonds sur l’ensemble de l’écran. L’avantage du plasma tient à son taux de rafraîchissement élevé. Le bon point est ici accordé à Panasonic et Samsung dont leurs télés 3D bénéficient d’une fluidité d’ écran supérieure aux autres concurrents du marché. Le choix, enfin, s’opère aussi en fonction de l’utilisation du téléviseur et des attentes à l’égard du marché de la 3D: Chez Philips, l’émetteur infrarouge communiquant avec les lunettes actives est vendu séparément en attendant que les contenus vidéo soient plus nombreux. Sony fait le pari de l’immédiateté en proposant un kit TV LED 3D, les lunettes étant fournies. Un peu plus chères, ces télévisions offrent l’avantage d’être opérationnelles dès leur installation. De quoi patienter en attendant les téléviseurs 3D sans lunettes attendus pour 2015 chez Sony.
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