Quelque 20 ans après la construction de son école, la commune de Ceyzériat a repris le matériau bois, pour créer une extension.
Commune forestière avec 300 hectares boisés sur son territoire, Ceyzériat s’était montrée pionnière, il y a 20 ans, en choisissant le bois pour la construction de son école. Aussi, la question ne s’est guère posée lorsqu’il s’est agi de réaliser une extension de 170 mètres carrés, pour la création d’une salle plurivalente sur une terrasse en béton préexistante. Un chantier visité en amont de l’assemblée générale de la Fédération interprofessionnelle du bois (Fibois 01), vendredi 21 juin (lire notre édition du 27 juin). « Le choix du bois était pertinent pour une question de portée », note l’architecte de ce chantier, Philippe Delers. « L’ossature bois a permis de ne pas avoir à retoucher la structure et de maîtriser les coûts. Et c’était cohérent par rapport à l’existant, ajoute le maire, Jean-Yves Flochon. Le béton de cette toiture-terrasse posait des problèmes d’étanchéité. Orienté plein sud, trop chaud en été, glissant en hiver, cet espace n’était pratiquement jamais utilisé. Quitte à faire des travaux, nous avons voulu offrir des espaces d’évolution supplémentaires, à l’école comme aux associations de gymnastique de la commune. »
Engagés le 15 mars, le gros œuvre, la charpente et l’isolation, réalisés par Girod-Moretti (Béard-Géovreissiat), devraient toucher à leur terme, le doublage et l’isolation commencer au 1er juillet. « Nous avons une ossature bois avec une bonne isolation thermique, mais l’inertie ne sera pas importante car nous avons peu de murs. Par contre, la salle voisine, orientée plein sud, devrait y gagner en confort d’été. Sur cette extension, nous avons limité les ouvertures et installé des brise-soleil », décrit l’architecte.
D’une surface de 170 mètres carrés, le bâtiment devrait être remis en septembre. Il aura représenté pour la commune, un investissement de 400 000 euros, subventionné par le Département, l’État et la Communauté d’agglomération du bassin de Bourg-en-Bresse.
Pour l’anecdote, un deuxième chantier pour l’installation de panneaux photovoltaïques sur la toiture de l’école s’est déroulé en même temps que celui-ci. Une concomitance qui a permis de réutiliser les tuiles de l’ancien bâtiment, sur le nouveau.

Par Sébastien Jacquart
Cet article vient en complément du papier paru dans le magazine ECO de l’Ain du 27 juin 2019 sur l’assemblée générale de Fibois 01. Pour retrouver l’intégralité des articles de notre hebdomadaire, mais aussi de nos suppléments et hors-séries, c’est ICI.
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