Selon l’observatoire des notaires de l’Ain, le nombre de transactions immobilières a fortement progressé l’année dernière.
Selon les derniers chiffres de l’immobilier dans l’Ain, établis par les notaires, les prix des appartements anciens progressent de 10 %, entre le 1er février 2017 et le 31 janvier 2018, sur la périphérie burgienne et en grande Dombes, mais baisse de 8 à 10 % sur le Haut-Bugey et Bugey Sud. Les maisons anciennes, en revanche, baissent de 5,1 % en périphérie burgienne et augmentent de 6,7 en Haut-Bugey.
« Tous ces chiffres ne sont pas nécessairement significatifs. On a peu d’observations sur les appartements anciens en Bugey Sud, par exemple. Cela fausse les statistiques, décrypte Me François Darmet, président de la Chambre des notaires de l’Ain. En fait, en termes de prix, l’année 2017 est globalement stable (+3,2 % sur l’ensemble du département pour les appartements anciens, comme pour les maisons anciennes, -0,3 % sur les maisons neuves et +1 % sur les terrains à bâtir, NDLR). Les hausses s’observent surtout sur les secteurs les moins chers. Ce sont surtout les volumes qui se sont emballés, dans tous les secteurs, y compris dans le neuf et les terrains à bâtir. »
1 million de mutations
Les notaires de l’Ain ont ainsi enregistré quasiment 1 million de mutations sur l’année. « La relance économique et la faiblesse des taux d’intérêt ont encouragé les gens à acheter. De plus, la crainte d’une suppression des prêts à taux zéro dans la Loi de finances 2018 a conduit les acheteurs à accélérer leurs démarches. On note d’ailleurs un tassement sur le premier trimestre », commente encore le président.
Un seul secteur fait exception. Bellegarde-sur-Valserine connaît une baisse importante de son marché immobilier depuis deux ans, pas en volume, mais en termes de prix. « C’est étonnant pour une ville que l’on peut considérer comme la porte d’entrée du Pays de Gex », relève François Darmet. Et les notaires n’ont aucune explication du phénomène.
Par Sébastien Jacquart
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