Petit tour d’horizon des différentes découvertes possibles les 20 et 21 septembre.
Pour la 31e édition des journées européennes du patrimoine, samedi 20 et dimanche 21 septembre, 512 sites seront ouverts sur le département, selon le compte vraisemblablement non exhaustif du site officiel. La fédération d’associations Patrimoine des Pays de l’Ain en a sélectionné quelques-uns pour nous.
- A Cheignieu-La-Balme, dans le Sud Bugey, la chapelle Saint-Claude inaugure le samedi après-midi, une exposition sur le centenaire de la première guerre mondiale. L’occasion de découvrir un site remarquable non seulement par sa chapelle du XVIe siècle, mais aussi par son lavoir et son château.
- Les Amis de Coligny, dans le Revermont, proposent le dimanche, une visite du calendrier gaulois de la commune, de l’aiguayoir (une sorte de thalasso pour chevaux) et de l’église Saint-Martin, dont le chœur date du XVe siècle.
- Le château de la Bâtie à Montceaux (val de Saône) sera ouvert samedi et dimanche, au tarif de 4 euros par adulte. Une entorse au principe de gratuité de cette journée, pour financer la restauration d’un site exceptionnel, rarement ouvert au public.
- Sur le plateau d’Hauteville, à la salle des fêtes d’Aranc, l’association Le Dreffia — du nom des balcons bugistes destinés au stockage et au séchage du bois — organise une exposition sur les transports à travers les siècles.
- La maison du patrimoine de Culoz associe sur ces deux jours, une exposition sur l’histoire des jardins et des potagers du Bugey à une bourse d’échange autour des semences et des plantes.
- Quant à Patrimoine des pays de l’Ain, elle ouvre le 21 septembre, son chantier de restauration de la grosse grange d’Ozan. Une des construction bois les plus anciennes du département, voire au-delà. « Il est rare, même au niveau national, d’avoir un bâtiment civil, agricole, aussi homogène sur ce type d’architecture », relève la fédération. Des études ont daté la partie la plus vieille à 1375. Le site, qui s’étend sur 4 500 m2, comprend, outre la grange, une maison d’habitation, une porcherie, deux étables et un four. Ce dernier sera mis en fonctionnement pour permettre aux visiteurs de déguster des tartes bressanes.
Acquise en 2011 à l’invitation des 11 enfants des propriétaires décédés, la grosse grange a depuis fait l’objet de différentes opérations de restauration. Une souscription a été lancée pour pouvoir poursuivre. C’est aussi cela, les journées du patrimoine : l’occasion de découvrir, mais aussi de soutenir.
Les avocats participent aussi
Pour la cinquième année consécutive, la maison des avocats ouvrira ses portes, rue Bourgmayer à Bourg-en-Bresse, à l’occasion des journées du patrimoine. «Le bâtiment — qui en dehors de cette date ne peut être vu qu’à l’occasion de consultations gratuites des avocats — vaut le détour, assure Me Jérôme Lecroq, avocat à Trévoux, chargé de l’organisation de l’évènement. Il est situé dans un quartier historique de Boug et ses façades et leurs moulures datent du XVIIe et du XVIIIe siècle. Il dispose d’un jardin en cœur de ville et d’une cour intérieure avec un escalier de pierre.»
Les visiteurs pourront par ailleurs découvrir une histoire du costume des avocats et rencontrer deux auteurs : Me Hervé Le Maout, avocat honoraire, dédicacera son ouvrage intitulé «Echec au fou – tranches de vie à Bourg-en-Bresse», et Frédéric Boudouresque, journaliste, son recueil sur «Les grandes affaires criminelles de l’Ain», samedi 20 et dimanche 21 septembre de 14 h à 17 h 30. Les visites, elles, seront également possibles en matinée, de 10 h à midi.
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