La grogne monte contre des velléités de réduire les effectifs de la CMA Auvergne-Rhône-Alpes. Son président, Vincent Gaud, aurait annoncé la suppression de 15 à 20 emplois sur les 600 que compte la chambre. La CFDT, majoritaire (80 % des adhérents), à laquelle s’associe un grand nombre de parlementaires, se tient vent debout pour sauvegarder ces postes.
Vincent Hervier, délégué syndical, s’insurge : « La coordination régionale CFDT CMA, soutenue par l’équipe nationale CFDT des CMA, a proposé au président […] un plan d’économies visant à conserver les emplois en optimisant notamment le patrimoine immobilier sur l’ensemble du territoire régional mais aussi, en faisant bon usage de la panoplie d’outils offerts par le droit du travail ».
Marianne Maximi, députée du Puy-de-Dôme, écrivait de facto à Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme : « Cette réduction des effectifs aurait de graves conséquences pour l’ensemble des 208 000 entreprises artisanales d’Auvergne-Rhône-Alpes qui sont chaque jour appuyées par les salarié·e·s de la CMA dans l’exercice de leurs activités » tout en s’offusquant ainsi : « Alors que le Président de la CMA a vu ses indemnités augmenter de 47 % et n’a pas souhaité entendre les propositions des syndicats pour arriver à une gestion saine. »
Ce mardi 28 novembre, l’AG de la CMA Aura statuera pour ou contre ce délestage.
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