Il arrive parfois que les cordonniers finissent par être bien chaussés. Ainsi, je connais quelques restaurateurs qui savent soigner leur estomac, quelques concessionnaires à la voiture rutilante, et quelques banquiers au portefeuille bien garni. Qui leur en voudrait ? N’est- ce pas même une marque de confiance que d’afficher les bons résultats de son travail ?
Ainsi, à force de prodiguer des conseils dans notre journal, sommes-nous parfois tentés d’en appliquer les recettes. Et dans ce cadre, après avoir, à plusieurs reprises, expliqué tout l’intérêt du réseau, nous étions prêts à risquer l’aventure.
En début d’année, le Courrier Economie a donc contribué, aux côtés d’autres journaux a dominante économique, à créer le Reso Hebdo Eco. Celui-ci fédère à ce jour 25 hebdomadaires, répartis sur toute la France, mais partageant tous la même philosophie éditoriale, les mêmes problématiques, les mêmes craintes et les mêmes besoins de développement. A raison d’une réunion par mois environ, nous apprenons à nous connaître, à nous faire confiance, à échanger idées et savoir-faire, et à proposer des pistes d’amélioration pour notre profession.
Cinq thèmes majeurs peuvent nous rassembler : le maintien de notre lectorat, le développement de notre marché publicitaire, la préservation des annonces légales, la pertinence de nos informations, la transition vers le numérique.
Les réflexions et le travail collaboratif que nous avons déjà entrepris sur ces différents points se matérialisent pour la première fois dans ce numéro. La publication des interviews exclusives de Michel Barnier et de José Manuel Barroso a, en effet, été rendue possible par le Reso Hebdo Eco et le poids de ses 243 000 lecteurs. J’espère que vous l’apprécierez.
D’autres grandes interviews à résonance nationale, voire internationale, suivront ; un site internet spécifique sera créé ; des services complémentaires vous seront proposés, avec pour objectif de toujours mieux vous servir.
Car au bout du compte, le Reso hebdo Eco devra tendre vers un objectif: votre satisfaction permanente. Un journal, seul ou accompagné, n’existe qu’à travers ses lecteurs.
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