«Le TGV est-il nécessaire dans le Haut-Bugey», s’interrogeait jeudi 25 avril, l’association des acteurs économiques de la Plastics Vallée (AEPV). Le Haut-Bugey bénéficie en effet de deux arrêts, un le matin en direction de Paris, un le soir en direction de Genève. Cette configuration permet aux habitants de la vallée de réaliser un aller-retour vers la capitale sur la journée. En revanche, recevoir des Parisiens pour affaires, c’est leur imposer deux nuits dans un secteur où l’on manque d’hôtellerie trois étoiles.
Au dernier comité de ligne, le maintien de la ligne Oyonnax/Saint-Claude a été attribué à l’action des élus locaux et départementaux. Les politiques ont donc le pouvoir d’infléchir sur les décisions de la SNCF. Mais, le débat s’est alors orienté vers cette question : Faut-il se battre pour garder une desserte TGV, quand les horaires correspondent si peu aux besoins des chefs d’entreprises ? Ne vaut-il pas mieux défendre une desserte TER efficace pour rejoindre Bourg et Bellegarde comme gares de transit vers Paris et Genève ? AEPV envisage donc de faire passer à l’automne, un questionnaire aux entreprises pour connaître leurs préférences et celles de leur personnel. …
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