Le salon de Genève entre rêve et réalisme

par | 14 mars 2013

Le point sur les nouveautés et tendances de cette 83e édition

Il reste trois jours pour en profiter, la 83e édition du salon de l’automobile de Genève a ouvert ses portes jeudi 7 mars jusqu’au 17. Comptant parmi les cinq plus grands rendez-vous du genre (avec Paris, Tokyo, Francfort et Détroit), l’événement pourra compter sur 6800 m2 supplémentaires. «Nous avons l’avantage de ne pas être un pays constructeur. Nous sommes sur un sol neutre où chaque marque est sur un pied d’égalité et où toutes sont présentes. Chaque année, les constructeurs nous demandent un peu plus de surface et nous avions du mal à répondre. Cette fois, avec un hall 6 agrandi et un nouveau hall 3 qui rassemble les associations et la presse spécialisée, nous gagnons en flexibilité», annonce André Hefti, directeur général du salon.

Deux nouveaux constructeurs font d’ailleurs leur apparition dans les allées. Le chinois Qoros — qui a recruté l’ancien patron du design de chez Mini — a choisi Genève pour se faire connaître, avec un véhicule qui ressemble aux standards européens. Quant à McLaren, marque célèbre dans le milieu de la F1, elle se lance dans le véhicule de sport de série.

Du côté des visiteurs, quelque 700000 personnes — c’est la moyenne des différentes éditions — devraient venir chercher leur part de rêve. Rêve qui fait le succès des voitures de sports et autres concept-cars toujours très bien représentés. Moins futuristes, ces derniers préfigurent de plus en plus les modèles à venir. Or, la tendance lourde chez les constructeurs est aux énergies alternatives et aux véhicules faiblement émetteurs de CO2. «Un peu exotiques, il y a dix ans en arrière, ces modèles font maintenant pleinement partie des gammes. Nous avons calculé que 10 % des véhicules exposés à Genève entre dans l’une ou l’autre de ces deux catégories», relève le directeur général. Les organisateurs en ont d’ailleurs dressé la liste à la fois sur leur site internet et un dépliant remis à l’entrée du salon, permettant à chacun de savoir quels constructeurs présentent ce type de modèles.

A l’opposé, le marché des 4X4 est toujours en évolution, avec une tendance à produire des modèles plus petits, à la fois plus adaptés à un usage citadin et plus en accord avec les règles d’émissions de CO2. Du rêve à la réalité, en somme.

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