Un nouveau logo, la réécriture du diplôme d’État, une gamme de services étoffée, le recrutement d’un directeur, Mathieu Sibille, et une nouvelle présidente, Claire Schmitter, première femme à la tête du Syndicat national des accompagnateurs en montagne : le SNAM prépare l’avenir.
Le Snam (Syndicat national des accompagnateurs en montagne) passe la vitesse supérieure pour gravir son Everest et renforcer sa visibilité sur les territoires. « Le Snam, dont le siège est à Chambéry, couvre tous les massifs de France à travers ses vingt-et-une sections. La plus importante se trouve en Haute-Savoie, avec 450 accompagnateurs.
Ensuite, viennent les Hautes- Alpes, avec 285 adhérents, puis la Savoie, avec 250 inscrits. Cette représentativité nationale est une force », explique Claire Schmitter, la nouvelle présidente.
« On va essayer de grandir »
Le budget de fonctionnement du syndicat s’élève à 400 000 euros. « Ce n’est pas suffisant pour continuer à valoriser notre métier face à la force de frappe de l’ESF et l’image de marque dont bénéficient les guides », relève Mathieu Sibille, le directeur.
« Mon travail consiste aussi à chercher des soutiens chez les pouvoirs publics et les partenaires privés. On va essayer de grandir pour valoriser la marque AEM (Accompagnateurs en montagne),qui n’existait pas au 31 décembre et que nous lançons avec ce nouveau mandat », explique celui qui a pris ses fonctions en mars 2022.
Réécrire l’avenir de la montagne
« Les accompagnateurs passent le même diplôme d’État d’alpinisme que les guides.Seule l’option change : haute ou moyenne montagne. Le Snam se bat pour supprimer le terme “moyenne”, qui n’a plus de sens aujourd’hui. Actuellement, nous travaillons avec les guides pour élaborer une évolution de ce diplôme avec une vision plus commune », annonce Claire Schmitter.
Dans ce nouveau diplôme, qui entrera en vigueur à la rentrée 2023-2024, les professionnels souhaitent un renforcement des compétences environnementales : « Le climat évolue rapidement. La montagne se réchauffe deux fois plus vite que la plaine. Aujourd’hui, on peut constater des changements de météo extrêmement soudains qui demandent de réelles connaissances scientifiques. Il faut être capable de prendre des décisions rapides pour la mise en sécurité des groupes. »
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