Pharmaciens, avocats, greffiers, kinésithérapeutes, dentistes, notaires… Quelque 400 représentants des professions libérales manifestaient mardi 30 septembre devant les grilles de la préfecture, «en riposte au projet de déréglementation et à l’attitude d’un Gouvernement qui, jusqu’ici, n’a donné aucun signe d’ouverture et persiste à vouloir maintenir une réforme absurde».
«La réglementation n’est pas là pour nous protéger, mais pour protéger l’usager, se défend Marie-Françoise Gondard-Argenti, secrétaire générale de la délégation de l’Ain de l’Union nationale des professions libérales (UNAPL). Nous nous sommes senti agressés. Dans l’Ain, notre union représente 6 957 entreprises, soit 23,5 % du total. Elles n’ont pas licencié, depuis la crise de 2008. Cest bien un moyen de préserver le pouvoir d’achat, non ?»
Mais de toutes les propositions contenues dans la réforme, c’est l’entrée de capitaux non professionnels dans les entreprises libérales qui apparaît comme la plus dangereuse. «Nous aurons affaire à des investisseurs dont l’obsession sera la rentabilité et cela générera une baisse de la qualité de service, en particuliers dans la santé», craint Marie-Françoise Gondard-Argenti. …
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