Invité à prendre la parole après le sélectionneur de l’équipe de France de handball, Claude Onesta, lors de la soirée prestige du CJD de l’Ain, le 16 décembre, Olivier Torres, enseignant-chercheur de l’université de Montpellier III spécialiste des PME, estime que les sportifs et les dirigeants d’entreprise ont en commun leur endurance et leur optimisme. «L’endurance, c’est la capacité à surmonter les difficultés, à tomber sept fois et se relever huit. Quant à l’optimisme, c’est un stimulant très fort de la performance.» Un troisième facteur vient, selon lui, au secours des chefs d’entreprise : le sentiment de maîtrise de son destin. «On ne devient pas numéro 1 par hasard. C’est une volonté. On s’y prépare.»
Les nombreux facteurs pathogènes de l’activité patronale (permanence du stress et de l’incertitude, surcharge de travail, solitude…) se trouvent ainsi compensés. «Si le stress subi est destructeur, le stress choisi, vécu comme un défi, se révèle moins délétère parce qu’il est générateur de plaisir, même s’il peut user.» Ainsi, l’observatoire Amorok de la santé des dirigeants, lancé par l’universitaire il y a plusieurs années, conclut qu’entreprendre est bon pour la santé. …
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