Pour beaucoup de jeunes, l’heure est à la rentrée universitaire. De nombreux étudiants se pressent dans les différentes filières, espérant obtenir le sésame qui leur ouvrira la voie royale vers le marché du travail et, si possible, dans des conditions financières acceptables.
Pour d’autres, arrivés en fin de parcours, nouveaux diplômés ou déçus du système éducatif, l’heure est plutôt à la recherche d’un premier emploi, un parcours semé d’embûches et parfois aussi de désillusion. Sur un marché du travail comptabilisant déjà 9 millions de chômeurs, où chaque travailleur défend son pré carré, où la course aux diplôme est de plus en plus prégnante, où la jeunesse n’est une vertu qu’accompagnée d’expérience, trouver sa place peut relever de l’exploit.
Alors, chaque année, de plus en plus de jeunes Français tentent l’aventure de l’expatriation, vers des pays où l’économie et les perspectives de carrière paraissent plus dynamiques. 1,6 millions de nos compatriotes ont fait ce choix, principalement en Europe (Allemagne, Suisse, Royaume-Uni) et en Amérique du Nord (le Canada francophone peut être sécurisant). Mais d’autres destinations sont à la mode, à l’image de Shangaï, Dubaï ou Singapour, qui offrent l’image de pays où tout semble possible, où la réussite est à portée de main et le niveau de rémunération sans comparaison. Et, en effet, s’envoler pour l’étranger permet souvent de doper sa fiche de paie. En revanche, la qualité de vie peut parfois en souffrir, notamment dans les pays du Moyen-Orient où les différences de culture, de langue et de religion rendent l’intégration plus difficile et raccourcissent la durée du séjour.
Reste que l’étranger fait souvent rêver. L’embauche semble plus facile, tout comme la création d’entreprise, tandis que la France continue d’apparaître comme le champion des lourdeurs administratives. Notre joli pays n’attirerait donc plus personne ? Des statistiques montrent qu’il reste la destination préférée… des retraités.
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