Miasun, jeune société annécienne conceptrice d’une voile de plage pliable, fourmille de projets. Elle lance début mars une campagne de financement participatif.
Miasun, concepteur d’une voile de plage pliable assemblée à Annecy, a réalisé pour sa première année un chiffre d’affaires de 110 000 euros et vendu 1300 unités, soit 80 % de son stock. Créée en janvier 2017 par Hortense Pontabry, son frère Donald et Valériane Voirin, la jeune pousse a également séduit hors des frontières avec déjà 20% des ventes réalisées à l’export (Belgique, Suisse, Grande-Bretagne, Espagne, Portugal). Et au cas par cas, à New York, Singapour et en Australie via une e-boutique.
Nouveaux partenariats en cours
« Nous avons depuis octobre commencé les ventes dans un concept-store à Hong-Kong. Notre stratégie est de nous développer dans différents points clés à travers le monde : dès janvier, nos produits serons présents à Cap Town, Dakar, Douala et Florianopolis, au Brésil », explique Valériane Voirin (photo ci-dessous)
Miasun poursuit également son essor en France. La société met actuellement le point final à la signature d’un partenariat avec Air France afin de vendre une voile de plage personnalisée aux couleurs de la compagnie dans sa boutique en ligne. En outre, des grands magasins parisiens, – notamment Conran Shop – et des boutiques de musée – dont le Centre Pompidou-, vont prochainement diffuser la gamme de la jeune société annécienne.
Produire à plus grande échelle
Les voiles de plage sont fabriquées et tissées dans des PME de la région lyonnaise, et désormais assemblées à Annecy par l’atelier de travail protégé Messidor. En 2018, Miasun table sur la production de 4000 à 5000 pièces, et vise 260 000 euros de chiffre d’affaires.
Au cours du premier trimestre, elle prévoit de recruter un Community manager en charge des campagnes de publicité, ainsi qu’un logisticien.
Miasun, qui s’est beaucoup développée par le bouche à oreille, fait de nombreux émules grâce à sa communauté d’utilisateurs. Elle dispose déjà de 600 photos et vidéos de ses clients sur les réseaux sociaux.
Appel au « crowdfunding »
Pour asseoir ses projets, la société va lancer au mois de mars une campagne de financement participatif dans le but d’enregistrer 900 précommandes. Cette campagne de cofinancement lui apportera la trésorerie nécessaire à la mise en route de la fabrication à plus grande échelle.
« Notre activité se répartit de plus en plus entre Annecy et Paris, où nous allons rechercher, dès janvier, un espace de coworking, car c’est là que se nouent beaucoup de partenariats », conclut Valériane Voirin.
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