Dans l’Ain, le Centre des jeunes dirigeants a nommé à sa tête quatre coprésidents dont l’ambition est de « rayonner et rebondir ».
La nouvelle présidence du CJD (Centre des jeunes dirigeants) de l’Ain est une coprésidence. Élus pour deux ans, Vianney Eschbach, Gaël Vieux, David Berthillier et Laurent Moniez ont décidé de se répartir la charge. « Un moyen d’être présents sur un maximum de sujets, surtout au regard des deux années difficiles que nous venons de vivre », explique le premier cité. « Nos adhérents ont besoin de nous. Les chefs d’entreprise sont un peu à cran », ajoute le deuxième. Et Vianney Eschbach de reprendre : « Même si nous sommes dans un contexte de reprise, il existe un manque de visibilité, une anxiété. Des entreprises sont obligées de fermer faute de personnel. Les coûts des matières sont extrêmement fluctuants. Dans cet environnement, le CJD prend tout son sens. C’est l’école du dirigeant, le lieu où il se forme depuis plus de 80 ans, où il vient chercher de l’oxygène, des idées et des retours d’expérience, mais où il donne aussi un peu de son temps à différents niveaux de l’organisation, en contrepartie. »
Développement personnel, compétences managériales, stratégie… L’association propose à ses membres (30 à 40 dans l’Ain, 650 en Rhône-Alpes, 4 800 en France), un large catalogue de formations où le bien-être et l’équilibre du dirigeant apparaissent en ce moment, comme un sujet majeur. L’impact environnemental des entreprises y figure également en bonne place. « Notre dernier atelier, le 9 novembre à Château-Gaillard, avait pour thème “Agir sur la redirection de nos entreprises” », relève Gaël Vieux, tandis que la plénière du 13 octobre a invité Maria Pelletier, PDG du Moulin Marion à Saint-Jean-sur-Veyle et présidente de l’association de défense de l’environnement Générations Futures.
Un mandat, deux axes
Les quatre coprésidents ont orienté leur mandat sur deux axes : rayonner et rebondir. Le deuxième, dans ce contexte post-covid, parle de lui-même. Le premier, lui, vise à donner davantage de visibilité au CJD, mais aussi à promouvoir les métiers auprès des jeunes. « Donner du sens à l’entreprise, c’est l’une des vocations du CJD », rappelle Vianney Eschbach.
Sébastien Jacquart
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