Après un été sans grande surprise, la rentrée politique a eu lieu brusquement, il y a quelques semaines, à Frangy en Bresse par un nouveau déchirement au sein de la majorité, immédiatement suivie de la constitution du gouvernement Valls 2.
Malheureusement pour le parti socialiste, la chute ne faisait alors que commencer. Quelques déclarations de Valérie Trierweiler plus tard, et un secrétaire d’état sommé de démissionner pour avoir joué les Cahuzac, et François Hollande semble désormais au fond du gouffre. Ces derniers événements sont d’autant plus mal perçus qu’aucune bonne nouvelle ne vient les contrebalancer.
De plus, ils viennent encore augmenter la défiance des Français vis-à-vis de l’ensemble de la classe politique. Chaque nouvelle bourde semble désormais nous rapprocher un peu plus, au pire d’un gouvernement extrémiste, au mieux d’une sixième République.
En effet, comment sortir de cette spirale sans mettre un grand coup de pied dans la fourmilière ? Notre république doit se réinventer complètement et laisser place à de nouvelles règles, mais aussi à de nouveaux partis et de nouveaux visages.
Si elle n’arrivait trop tard, la nomination d’Emmanuel Macron, nouveau ministre de l’économie, aurait pu incarner cette volonté de changement. Non issu du landerneau politique, possédant une réelle expérience de l’entreprise (même s’il s’agit du secteur financier), celui-ci pourrait concrétiser « l’amour de l’entreprise » chanté par notre premier ministre.
Il représente en tout cas l’ouverture vers une politique sociale-libérale davantage adaptée aux besoins de la France et des Français. Il autorise également les chefs d’entreprise à rêver à un retour aux 39 heures. Alors que le chômage continue de progresser, ce changement ne pourrait-il pas proposer une alternative ? En envoyant un signal fort aux entreprises et en leur redonnant un supplément de compétitivité, cette réorientation ne pourrait-elle pas réinscrire notre économie dans un cercle vertueux ? Le retour aux 39 heures aurait inévitablement un impact positif sur notre PIB, indispensable pour relancer l’emploi.
Notre politique et notre économie doivent obligatoirement adopter de nouveaux points de vue.
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