Destiné aux entreprises, établissements de formation, professions libérales, collectivités et étudiants, le concours Numéribourg vise à mettre en avant des projets digitaux.
Il serait lancé en septembre, avec une échéance à novembre pour la remise des dossiers. Le jury se réunirait en décembre, pour une remise des prix en janvier 2020. Numéribourg, la filière numérique du bassin de Bourg-en-Bresse, a annoncé lors de son assemblée générale, le 22 mai dernier, sa volonté d’organiser un concours à destination des entreprises, des professions libérales, des collectivités, des établissements de formation et de leurs étudiants. L’association en était alors à travailler sur le règlement, les conditions d’accès, la constitution du jury et le formulaire d’inscription en ligne.
Promotion
Les concurrents se répartiraient en quatre catégories (fourniture et maintenance de matériels, fourniture et maintenance des logiciels, fourniture d’accès à internet, services à Valeur ajoutée) qui correspondent aux différents aspects de la filière. Les dotations seraient apportées par les membres de Numéribourg eux-mêmes, notamment sous forme de prestations de conseil. Quant aux critères d’évaluation, ils pourraient porter sur la mobilisation (notamment au travers d’un prorata entre l’investissement humain ou financier et le chiffre d’affaires de la structure candidate), le caractère innovant du projet, le lien avec le territoire, l’amélioration du confort des salariés, de celui des clients, de sa responsabilité sociale et environnementale, la possibilité de dupliquer le projet dans d’autres structures et le coup de cœur. Le jury noterait chacun d’eux sur cinq. « Le délai entre le lancement et la réception des dossiers peut paraître court, mais le concours vise à récompenser des projets avancés, voire des actions déjà en place », a répondu François Enjary, président du Numéribourg, à une remarque de la salle.
Surtout, cet événement a pour objectif de faire parler de la filière numérique locale, en parfaite cohérence avec l’objet de l’association. Celle-ci travaille d’ailleurs sur la création d’un observatoire du numérique qui permettrait de disposer de chiffres précis concernant les entreprises du digital sur le bassin, par exemple leur poids en termes d’emploi. « C’est un moyen de témoigner de la crédibilité de la filière », a noté François Enjary avant d’annoncer la mise ne place d’un groupe de pilotage au deuxième semestre.
Recrutement
Le groupe de travail compétences et recrutement, lui, continue de travailler sur le référencement des formations existantes sur le territoire et à recenser les besoins des entreprises, en partenariat avec Pôle Emploi. La méthodologie et les fiches de recueil d’informations établies, le recensement devrait démarrer en septembre. En attendant, Numéribourg a participé en mars, à une réunion d’information organisée par Pôle Emploi, pour présenter les métiers de la filière et les entreprises du bassin, ainsi qu’à une action de promotion de l’entrepreneuriat lancée par le Centre d’information sur le droit des femmes et de la famille (CIDFF) de l’Ain, à travers le témoignage du Julie Brunier (entreprise Anura). L’association a d’ailleurs répondu à un appel à manifestation d’intérêt sur une action “femmes et numérique”. Enfin, Numéribourg était également présente au salon Ain’formation Orientation, du 31 janvier au 2 février à Ainterexpo. « C’est un point important pour nous, puisqu’il s’agit de préparer les salariés de demain, a relevé François Enjary. Il est donc essentiel que les adhérents se mobilisent. Le bureau ne peut pas être seul, sur un tel événement. »
Nouveau bureau
Les statuts de l’association et le départ de deux membres ont conduit Numéribourg à renouveler son bureau. Julie Brunier y fait son entrée. François Enjary (président), Jean-Guy Périllat (trésorier) et Dominique Trably (secrétaire) y sont reconduits. Mais les fonctions seront redistribuées lors d’une prochaine réunion.
Par Sébastien Jacquart
Cet article est paru dans le magazine ECO de l’Ain du 13 juin 2019. Pour retrouver l’intégralité des articles de notre hebdomadaire, mais aussi de nos suppléments et hors-séries, c’est ICI.
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