Le directeur général du Groupement Hospitalier Nord-Dauphiné , Serge Malacchina, quitte le Nord-Isère pour prendre la délégation régionale de la Fédération Hospitalière française. Quatre années qui ont transformé le paysage hospitalier nord-isèrois.
Si les quatre années de Serge Malacchina à la tête du Groupement Hospitalier Nord-Dauphiné (GHND) ont vu une accélération considérable du développement des établissements, une hausse continue de l’activité et le redressement budgétaire du Centre Hospitalier Pierre Oudot de Bourgoin-Jallieu, pour la santé des Nord-Isérois, les éléments les plus marquants resteront la constitution du groupement hospitalier de territoire. Arrivé en août 2014 en tant que directeur des centres hospitaliers Pierre Oudot (Bourgoin-Jallieu) et Yves Touraine (Pont-de- Beauvoisin), c’est comme directeur général d’un groupement de quatre hôpitaux unis, fédérés et coordonnés autour d’un projet médical partagé que Serge Malacchina quitte le Nord-Isère.
Retour à l’équilibre
Son arrivée en 2014 au sein d’établissements, alors en difficultés financières, a imposé une prise en main et des décisions rapides. « Ces centres hospitaliers et leur bassin de population présentaient de réels atouts, mais aucun projet de développement n’était possible, tant que la trésorerie ne permettait pas de les financer » explique Serge Malacchina. Au CHPO, les efforts ont permis en trois ans de réaliser 9 millions d’euros de gains d’efficience. Le retour à l’équilibre a pu être atteint dès 2015 et maintenu dans les exercices suivants. Le mur des investissements (renouvellement tous les sept ans des équipements médicaux, biomédicaux et informatiques) peut être envisagé sereinement, avec 5,2 millions d’euros d’investissements en 2018. «Ce redressement est le fruit d’un engagement collectif, et je ne remercierai jamais assez le personnel pour ses efforts et les organisations syndicales pour leur esprit constructif» confie le directeur.
1355 NAISSANCES EN 2017
Le quadriennat de Serge Malacchina a été marqué par une activité intense, qui a entrainé des reconversions et des créations de nouveaux services, par redéploiement interne de moyens. Le tout, en progressant sur les indicateurs de qualité et de sécurité des soins et en assurant le financement des investissements. Par exemple, les urgences du CHPO ont enregistré un bond de 25 %, dépassant les 50 000 passages par an et celles du CHPB, de 10 %. La maternité n’a cessé d’être de plus en plus attractive, devenant, même, en 2017 la première maternité du territoire avec 1355 naissances. En matière de qualité des soins, la progression des indicateurs a récemment donné lieu à un crédit de 216 000 €. Cette incitation financière à la qualité et la sécurité des soins n’a été accordée qu’à 20 % des établissements français.
UNE PHASE PLUS ACTIVE
du GHND. Sont notamment prévues la restructuration des filières de soins de suite et de réadaptation, la structuration de la filière gériatrique et des flux d’urgences sur tout le territoire et la création d’un pôle médicotechnique de territoire.
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