La communauté d’agglomération Grand Lac veut écrire une nouvelle feuille de route pour le lac du Bourget. Objectif : préserver l’équilibre entre protection environnementale et développement d’activités humaines.
D’ici le mois de décembre, le lac du Bourget aura son cap pour 2030. Le Comité intercommunautaire pour l’assainissement du lac du Bourget (Cisalb) et l’Agence alpine des territoires (Agate) auront écrit sa nouvelle feuille de route. Un document sur lequel les élus pourront notamment s’appuyer pour donner ou non leur feu vert à de nouveaux projets et aménagements. Une vraie ligne directrice dont l’objectif est de maintenir un certain équilibre entre préservation de l’environnement et développement d’activités.
« La gouvernance actuelle du lac existe depuis 2013 et regroupe trois comités, explique Sébastien Cachera, responsable des milieux aquatiques au Cisalb : les élus, les usagers et les techniciens gestionnaires. Il permet de voir ce qui se passe sur le lac en termes de projets et d’aménagements mais traite les choses au coup par coup, sans vision globale. C’est cette vision que veut désormais avoir Grand Lac. »
Pour ce faire, le Cisalb et l’Agate effectuent en ce moment un état des lieux détaillé de l’existant en termes de richesse écologique et d’usages et d’aménagements du lac et du canal de Savières. Puis, dès le mois de septembre, des ateliers participatifs ouverts aux différents acteurs du lac (gestionnaires, associations, clubs sportifs, socio-professionnels, etc.) permettront à ces derniers de donner leur propre vision à l’horizon 2030. « Ils pourront dire ce qu’ils attendent du Bourget par rapport à leurs activités », souligne-t-il.

Le lac ne concernant pas uniquement des sportifs et des acteurs économiques, une consultation du public est aussi en cours tout l’été, via le site Internet du Cisalb. « Il s’agit de savoir comment les gens vivent le lac aujourd’hui, et surtout, comment ils le voient dans les dix années à venir. » Accessible depuis trois semaine, l’enquête – qui est ouverte jusqu’à fin août – a déjà suscité quelque 500 réponses de particuliers.

Une fois ces études, ateliers et enquêtes terminés, le Cisalb sera en mesure de tracer le chemin à suivre, tout en prenant en compte les inévitables évolutions climatiques à venir. La restitution des travaux devrait intervenir en fin d’année.
je pense que du coté bourget un amenagement d’une passerelle le long de la route avec des avancées type ponton serai très bioen