Si l’estomac pouvait sourire, il aurait certainement eu la banane lors du salon de gastronomie, cru 2011. Un bon cru, à vrai dire, avec tout ce qu’il faut: une fréquentation stable par rapport à l’année dernière – environ 19 000 visiteurs sur cinq jours, quand même – mais un petit tassement de l’activité économique, selon Robert Gallet, président du salon et gérant de la délicieuse Cave du Grumeur. Et oui, actualité oblige, cette année, on consomme moins sur les produits plaisirs. Et pourtant, le salon – comme toujours – en valait la peine.
Car plus que les produits, ce sont les métiers qui ont été mis à l’honneur. Dès l’entrée, les apiculteurs de l’Ain vous font chercher la petite bête… En fait, la reine de la ruche. On vous expliquait le fonctionnement de la ruche, le rôle des ouvrières, de la propolis… Des pots de miel doré juste à côté disent le reste. On continue la visite et on va voir le stand du sucre, où un chef fait ses démonstrations et explique les multiples sortes et usages de ce concentré d’énergie.
Plus loin encore, démonstrations et concours où les bouchers, boulangers et chefs explorent d’autres façons de valoriser les produits… Et ceux qui les réalisent. «Montrer d’autres facettes de nos métiers, c’est aussi dévoiler cet aspect création artistique», décrit Cyrille Vernoux, maître pâtissier à Châtillon-sur-Chalaronne et élu à la chambre des métiers. Chambre qui, pour la première fois, avait un partenariat direct avec le salon. «Etonner les visiteurs, c’est aussi une façon de montrer nos métiers sous un autre angle, surtout dans l’alimentaire, où les difficultés de recrutement sont connues», ajoute Cyrille Vernoux. En somme, un régal.
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