La Fédération du bâtiment et des travaux publics de l’Ain (FBTP) et l’Etat ont signé, le 21 octobre, une convention «visant à lutter contre les vols et autres actes délictueux sur les chantiers». «Ce n’est pas parce qu’on est dans le milieu rural qu’on est à l’abri. Tout se vole, les lavabos, les radiateurs… Même les câbles de grue ! Et un chantier isolé, c’est une aubaine, justifie Jean-Yves Marillet, secrétaire général de la FBTP. Un câble de grue, c’est de l’ordre de 1500 à 2000 euros. Mais surtout, le temps de le remplacer, c’est un chantier immobilisé pour deux jours. Aussi, une étude menée en 2007 a estimé à un milliard d’euros, le coût annuel de ces vols pour les entreprises françaises.»
La convention parle de sensibiliser les entreprises à la sécurisation des chantiers, de désigner un responsable sûreté, de recourir aux dispositifs de prévention ou de protection comme le gardiennage ou la vidéosurveillance, d’élaborer des plans de limitation des risques d’identifier les matériels, d’implanter des systèmes de géolocalisation sur les engins de chantiers et de relever les numéros de série. Mais, son objectif majeur est d’établir une action coordonnée entre l’entreprise, la FBTP et les forces de l’ordre. …
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