Si les congés permettent notamment de se reposer, la route qui mènent à nos lieux de villégiature, en revanche, n’offrent pas toujours les meilleures conditions de détente possible. Bouchons, réduction de la vitesse imposée par les pics de pollution, irritabilité de certains conducteurs sont plutôt la norme, et nous font arriver à destination plus stressé qu’un jour d’intense négociation avec notre principal client….
Heureusement, le rythme actuel des innovations dans le secteur automobile laisse présager d’une amélioration certaine au cours des prochaines années. Ainsi, en termes de pollution, la démocratisation annoncée du véhicule électrique devrait largement contribuer à arranger la situation. La brèche a été ouverte en mars dernier, lorsque le leader du secteur, le constructeur américain Tesla, a dévoilé son Model 3. Prévu pour être commercialisé dès 2017, il offrira 5 vraies places, une puissance suffisante pour autoriser le passage de 0 à 100 km/h en 6 secondes, et surtout une autonomie minimum de 350 kilomètres pour « seulement » 35 000 euros. Il est même prévu certaines options garantissant une amélioration de l’autonomie de base. Il est évident que de tels arguments trouveront leur public, ce que ni ne manquera pas d’éveiller la curiosité des autres marques. D’ailleurs Volkswagen, dont l’image a été sérieusement écornée par le scandale du « dieselgate », souhaite vraisemblablement se refaire une santé grâce à l’électrique et annonce le lancement d’une trentaine de modèles à énergie propre d’ici 2025. Son concurrent, Mercedes, a quant à lui pris de l’avance et devrait dévoiler à l’automne une voiture électrique d’une autonomie de 500 km. La compétition est bel est bien lancée, et le développement actuel des mesures de restriction de circulation pour les véhicules les plus polluants prises par plusieurs grandes villes devrait venir nourrir l’imagination des constructeurs.
Ces avancées technologiques liées aux choix énergétiques, s’accompagnent de plus en plus souvent d’une réflexion sur la conduite, en cherchant à libérer le conducteur pour confier toute la responsabilité à la voiture. Dans ce domaine aussi, plusieurs solutions existent. La plus connue est la Google Car qu’il est déjà possible de voir rouler, mais d’autres prototypes ont également été développés par Ford, Nissan, Mercedes, Audi, Renault… Ces systèmes de « conduite sans chauffeur » sont l’aboutissement ultime de différents gadgets d’aide à la conduite déjà commercialisés, comme les avertisseurs de franchissement de ligne ou de stationnement automatique, censés améliorer notre sécurité. En effet, jamais un ordinateur ne prendra le volant après avoir trop bu, ne consultera ses textos en conduisant, ne s’endormira, ne s’énervera, ne forcera le passage ou ne fera rugir son moteur pour impressionner ses passagers… Enlever le facteur humain peut dans ce cas s’avérer très utile pour notre sécurité. Même si nous ne pourrons alors faire l’économie d’une législation sur les responsabilités à exercer en cas d’accident.
Bientôt, le cauchemar de la route des vacances ne sera plus qu’un lointain souvenir. Terminé l’air saturé, les mauvais conducteurs et la fatigue du voyage. Votre voiture sera devenue aussi propre que sécurisante, comme un train qui vous conduirait de porte à porte. Restera simplement à oublier le plaisir de conduire. Alors profitez-en tant qu’il est encore temps…
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