Les nouveaux horaires de la ligne TGV Paris/Bourg/Genève exaspèrent la sphère politique et économique.
Tout a commencé en catimini cet été. Le président du conseil général, Rachel Mazuir, apprend subrepticement qu’un premier train reliant Bourg à Paris – celui de 8h14 – a été supprimé le 2 juillet. « Avant les vacances estivales, les usagers burgiens profitaient encore de trois dessertes matinales, dont les deux premières répondaient aux attentes des professionnels, écrit-il à la présidente de la Sncf. Depuis, seul le train de 7h10 existe: les réservations sont prises d’assaut. Maintenant, on nous annonce que le seul train matinal partira de Bourg à 7h57. » Ce qui veut dire une arrivée à Paris à plus de 10h du matin. Or, cela induira « une grande difficulté pour les entreprises de l’Ain à avoir une journée de travail complète à Paris, d’autant plus qu’un complément d’acheminement est nécessaire une fois sur place », selon la chambre de commerce, elle aussi montée au créneau par le biais d’une motion votée lors de son assemblée générale du 26 septembre.
Elle indique également « le risque que les entreprises du département soient forcées de prendre le TGV dans d’autres villes, à Mâcon ou à Lyon ». Ceci, alors que Bourg se dote d’un outil multimodal, pour lequel « les collectivités territoriales ont investi 65% dans ce projet », souligne Rachel Mazuir. Jean-François Debat, maire de Bourg, dénonce quant à lui « des nouveaux horaires 2012 qui marquent un recul pour les usagers et le département ». Il rappelle qu’il n’y a « plus de retour possible de Paris en milieu de journée, aucune amélioration le week-end. L’explication technique (la mise en place du TGV Rhin-Rhône, NDLR) ne suffit pas: l’Etat et ses établissements publics privilégient clairement la desserte des plus grandes villes ». La position de Bourg et du département, « à la croisée des chemins » sont, pourtant, partie intégrante de son attractivité.
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