La troisième édition du tour de France de la transmission d’entreprise, mardi 11 décembre à Péronnas, valait surtout pour la participation de financeurs indiquant quels étaient leurs critères d’évaluation des projets. Sofired, par exemple, accompagne la reprise via des prêts participatifs considérés comme des fonds propres qui permettent au repreneur de bénéficier d’un effet levier plus important. Mais comme il s’agit de fonds publics, pour Gaël Bielecki, représentant de cette société, «le souci premier est que la reprise génère une nouvelle dynamique créatrice d’emploi».
Pour Grégoire de Castelnau, du fond d’investissements A Plus Finance, «le repreneur doit avoir compris l’entreprise et reçu la confiance du cédant. Cette entente va se concrétiser par un business plan, un vrai projet». Tous globalement, ont insisté sur la nécessité pour le futur dirigeant de se faire adopter par les équipes en place. Du côté des banques, on sera attentif à la constance du chiffre d’affaires et à l’anticipation des changements réglementaires au sein de l’entreprise à céder. L’environnement actuel est marqué par une aversion au risque et la recherche de niveaux d’endettement les moins élevés possibles. …
0 commentaires