«Si le SIEA n’avait pas pris l’initiative d’un réseau public très haut débit, aucun logement, aucune entreprise du département ne serait à ce jour connecté. La preuve, lors de l’appel à manifestation d’intérêt, un seul candidat s’est présenté, pour couvrir seulement 17 communes. Je vais être clair : heureusement que nos prédécesseurs ont pris ce risque. Grâce à cela, nous comptons aujourd’hui 76 000 prises raccordables et 26 000 abonnés. J’assume donc complètement ce qui a été fait avant mon élection», a répondu le président du Syndicat intercommunal d’énergie et de e-communication de l’Ain, Charles de la Verpillière, au rapport de la Chambre régionale des comptes sur la période 2009-2014, lors de l’assemblée générale du 18 novembre.
«Je rappelle que nous étions les premiers. D’ailleurs, l’État, en subventionnant non seulement le déploiement, mais également les mises à jour du réseau, a reconnu ce statut de pionnier, a-t-il poursuivi. Si ce déploiement avait été rentable, les acteurs privés s’en seraient chargés et nous n’aurions pas eu à intervenir. Je confirme le constat de la Chambre : c’est un dossier financièrement délicat. Mais, c’est un investissement nécessaire.» …
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