Les mesures d’austérité annoncées par le Premier ministre, François Fillon, sont loin de faire l’unanimité. Entre l’augmentation de la TVA de 5,5 à 7 %, le recentrage de l’éco prêt à taux zéro sur le neuf, le coup de rabot de 20 % sur le crédit d’impôt développement durable et la fin du dispositif Scellier, la Capeb dénonce un coup de massue. «Avec l’augmentation de la TVA dans le bâtiment, [le gouvernement] provoque lui-même un ralentissement de l’économie et se tire une balle dans le pied», enrage Patrick Liébus, son président.
Plus modérée, la fédération du bâtiment considère que «nécessité fait loi», même si l’on «n’apprécie guère la remise en cause d’une mesure prise pour lutter contre le travail illégal et qui était favorable aux petites entreprises. Nous conservons un delta confortable par rapport au taux de droit commun, mais cette hausse accentuera la concurrence des auto-entrepreneurs».
Du côté des restaurateurs, on se sent trahis. «On nous avait promis un maintien du taux à 5,5 % jusqu’au 1er janvier 2015, rappelle Jean-Pierre Vullin, président de l’UMIH de l’Ain. Cette augmentation rend caduque tout ce nous avions négocié et annonce un gros coup de frein à l’investissement et à l’emploi.» …
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