Le studio de jeux vidéo, qui fête ses vingt ans à Annecy, a eu l’entière responsabilité du développement de ce nouveau produit. Il sort le 2 décembre partout dans le monde.
«C’est une sacrée année pour Ubisoft, qui fête ses vingt ans à Annecy et les trente ans du groupe. La sortie de ‘‘Steep’’est un rêve qui se réalise», a indiqué jeudi Rebecka Coutaz, directrice du studio Ubisoft Annecy spécialisé dans la production de jeux vidéo.
Employant aujourd’hui 170 collaborateurs (contre 80 il y a cinq ans), l’entreprise va prendre avec ‘‘Steep’’ une nouvelle dimension. C’est en effet le studio annécien qui a eu, depuis deux ans et demi, la responsabilité du développement de ce nouveau jeu consacré aux sports extrêmes, en monde ouvert, dans les Alpes. Il sera commercialisé le 2 décembre partout dans le monde après un dernier test en grandeur réelle, ce week-end. Le lieu de création, Annecy, est en effet légitime, la capitale des sports outdoor étant la mieux placée pour relever ce défi, même si des équipes de Montpellier et de Kiev, notamment, ont complété le dispositif.
«L’inspiration est venue d’Annecy : c’est la montagne le personnage principal. Nous avons fait largement appel aux talents locaux», a complété Igor Manceau, directeur créatif de la société».
Pour accroître ses compétences, Ubisoft a travaillé étroitement avec des entreprises du bassin local telles que Salomon, Picture, ou Northface comme avec des athlètes à l’image de l’équipe de France de freestyle. A travers, ‘‘ Steep’’, quatre sports – le ski, le snowboard, le parapente et le wingsuit,- sont en vedette. Des disciplines qui se complètent parfaitement pour vivre des sensations inégalées. Le jeu transporte les joueurs au sommet des montagnes pour de folles descentes, à partager aussi avec des amis sur les réseaux sociaux grâce à l’utilisation de la fonctionnalité « tracé ».
La modélisation, selon une nouvelle technologie à base d’algorithmes, a permis de recréer des ambiances telles que les connaissent les pratiquants de la montagne. ‘‘Steep’’ est un jeu dans lequel on peut librement se déplacer, qui devrait séduire une génération habituée à partager qualifiée de génération « Go Pro ». Bien sûr des défis, des challenges mais également des petites histoires, complètent cette expérience immersive.
«Un travail considérable pour donner une personnalité à la montagne , également à travers la musique a été réalisé, on sent vraiment l’âme du jeu», conclut Igor Manceau. Une belle façon de parcourir les Alpes où l’on reconnaîtra, au fil des images, le Mont-Blanc, le Cervin mais aussi le Tyrol et les Aravis.
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