En complément de l’article paru dans notre édition papier du 5 avril sur Comas Emballage, plus de photos et d’informations.
Comme indiqué dans l’article paru dans l’édition papier du 5 avril de notre hebdomadaire, Comas, entreprise de première transformation du bois spécialisée dans l’emballage, achète des grumes de peuplier qu’elle commence par écorcer.
Les grumes sont ensuite taillées en billons de 60 ou 80 cm et déroulées. Le procédé est similaire à celui du taille-crayon, sauf que la coupe est droite et pas en pointe.
Avec ce procédé, l’entreprise produit quelque 700 000 planchettes par an, dont 150 000 ne peuvent être utilisées car le billon n’est jamais un cylindre parfait. Si un certain nombre de rebuts sont évacués d’entrée de jeu par la machine, il faut encore un tri manuel. Et c’est encore à la main que sont alimentées les machines qui procèdent à l’agrafage des planchettes. Les déchets de production sont utilisés dans d’autres filières, notamment en production de pâte à papier.
Au-delà de ses 4 millions de cagettes, Comas fabrique chaque année 800 000 caissettes pour la fromagerie. Dans l’atelier dédié à cette production, les opérations restent très manuelles. « Cela a l’avantage de nous permettre de traiter des productions en petite série, à la différence de nos concurrents plus industrialisés », note le gérant, François de Vivies. Ainsi, Comas assemble également, de manière plus marginale, des produits de caisserie pour la mise en rayon, des caisses à bière et caisses à vin, notamment. « Une commande dans ce domaine, c’est 50 caisses, contre 3 000 cagettes chaque fois qu’un maraîcher passe commande, mais cela nous permet de nous diversifier », justifie le gérant.
Comas emballage recherche donc principalement des manutentionnaires. « Si les gens sont rigoureux, on les fait monter en compétence, notamment vers le déroulage. Un métier très important pour nous », termine cependant François de Vivies.
Par Sébastien Jacquart
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