Les vols sont à la hausse dans les locaux industriels, commerciaux ou financiers. La gendarmerie a constaté 864 faits de ce type l’année dernière, contre 719 en 2009. Globalement, les entreprises sont mal protégées et leurs dirigeants sont incités à se rapprocher des forces de l’ordre pour voir comment la situation peut être améliorée.
Commandant en second le groupement de la gendarmerie de l’Ain, le lieutenant-colonel Dominique Falzon suggère, en premier lieu, de vérifier le bon état des sécurités passives : clôtures, murs d’enceintes, alarmes, etc. Et puis, il y a le bon sens. «Il ne faut pas laisser trois jours de recette dans la caisse, même au coffre. Un coffre, ça se vole. On ne peut pas, non plus, laisser un chantier sans mettre le matériel à l’abri.»
Le lieutenant-colonel appelle également les chefs d’entreprise à la vigilance, à être attentifs aux mouvements inhabituels, démarchages suspects, fausses qualités… «La base du flagrant-délit, c’est souvent un signalement rapide.»
Si malgré ces précautions, l’entreprise devait être victime d’une effraction, il ne faut rien toucher. «Nous avons des moyens d’investigation sophistiqués qui nécessitent que la scène de l’infraction ne soit pas polluée», conclut Dominique Falzon. …
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