Au CES, Proovstation affiche ses ambitions

par | 20 janvier 2021

Fut-il virtuel cette année, le Consumer electric show est devenu en trois éditions, un rendez-vous incontournable pour la start-up inventrice d’un portique de contrôle automatisé de la carrosserie des véhicules.

Si le CES (Consumer electric show) a été organisé non pas à Las Vegas, comme chaque année, mais de manière virtuelle, du 11 au 14 janvier, la start-up Proovstation était une nouvelle fois de la partie pour présenter son portique de contrôle. Un outil qui permet de réaliser en moins de 3 secondes, un scan à 360° d’un véhicule, y compris de son soubassement, pour produire un rapport horodaté, géolocalisé et sécurisé par technologie blockchain. Intégrée à l’espace French Tech aux côtés de la Région, la jeune entreprise a reçu le soutien de Minalogic, le pôle de compétitivité mondial des Technologies du Numériques en Auvergne Rhône-Alpes, dont elle est membre.

Il faut dire que l’événement lui réussit plutôt bien. La première fois, son stand n’avait pas désempli. En 2020, sa participation avait été marquée notamment par la signature d’un contrat majeur avec British Car Auctions, leader du remarketing en Europe, mais aussi par d’autres partenariats avec le groupe Charles André ou encore avec Dekra.

Intelligence artificielle

Avec son système automatisé, associé à une intelligence artificielle pour repérer le moindre dégât en carrosserie, au millimètre, la start-up répond aux enjeux de l’ensemble des acteurs de l’industrie automobile, constructeurs, logisticiens, distributeurs de véhicules neufs et d’occasion, réseaux de réparateurs et loueurs pour lesquels le contrôle est un passage obligé, mais une activité sans plus-value. En un an, Proovstation a commercialisé en leasing 80 stations à des entreprises allemandes, britanniques ou encore françaises, et effectué de nombreux déploiements à travers l’Europe. Des déploiements qu’elle compte accélérer en 2021, afin de devenir la référence mondiale des solutions d’inspection automatisée.

Proovstation est née en 2017 de la rencontre entre Weproov, spécialiste de la dématérialisation de l’inspection à Paris (20 personnes), et du Groupe Bernard, distributeur et réparateur automobile et poids lourds, loueur de véhicules en courte durée présent sur une grande partie de l’Est de la France depuis son siège à Bourg-en-Bresse (2 500 personnes, 1,4 milliards de chiffre d’affaires en 2018). La start-up a d’ailleurs pour président Cédric Bernard, directeur de l’innovation du Groupe Bernard.


Par Sébastien Jacquart

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Découvrez également :

Publicité