Les clubs pros, outils pour le territoire

par | 23 août 2018

Quatre clubs occupent le devant de la scène dans le département : L’USO, la JL, le FBBP, l’USBPA. Quatre clubs qui font rayonner l’Ain, apportant visibilité et développement à nos entreprises via les clubs affaires.

Le sport a aujourd’hui une place prépondérante dans notre société. Au-delà des valeurs qu’il permet de véhiculer auprès de la population, et surtout des jeunes, il est un sérieux atout, lorsque les clubs évoluent au sein de championnats prestigieux, pour faire connaître et reconnaître leur territoire. L’Ain peut se réjouir de présenter quatre clubs de haut niveau, qui permettent chaque jour un peu plus, de promouvoir les forces du département.

Mais le sport professionnel a bien changé depuis une dizaine d’années. Avoir de bons résultats sportifs ne suffit plus au rayonnement d’un club. Les aspects économiques et financiers des structures sportives sont aujourd’hui d’une importance capitale, si les clubs souhaitent se maintenir dans l’élite. Encouragés par une économie forte et des entreprises investies, l’USO, la JL, le FBBP et l’USBPA renvoient une image positive du territoire. Une réelle opportunité pour les entreprises partenaires des clubs, de gagner en visibilité.

Les clubs affaires

Le sport est devenu une réelle vitrine pour les entreprises. Dans l’Ain les clubs affaires regroupant un grand nombre d’adhérents permettent par le biais de réunions, de conférences, de se faire connaître auprès des partenaires du club. Jacques Page vice-président du club de l’USBPA l’explique : « Notre objectif est d’apporter un maximum à nos partenaires en créant du lien entre eux. » Tel est le but des clubs affaires : apporter un réel intérêt aux entreprises soutenant financièrement les structures sportives. « Le but est de faire du business à travers les contacts que propose le club « Rouge et noir » », insiste le directeur du club de rugby d’Oyonnax, Patrick Gaillot. Ainsi les dirigeants des clubs affaires, souvent des directeurs d’entreprises partenaires, proposent tout au long de l’année bon nombre d’événements pour permettre à ceux qui s’engagent à faire évoluer le sportif, de parler business au sein du club.

Mais le business n’est pas tout au sein des clubs affaires. Ils proposent aussi bon nombre de moments conviviaux autour notamment d’activités sportives. Par exemple Ludovic Alain, responsable communication, marketing et partenariat annonce « qu’au mois de juin sera organisé un tournoi de foot salle, pour les partenaires afin de passer un bon moment et de donner un autre angle à ces rencontres ».

Une promotion pour le territoire

ProD2, Pro A et Ligue 2, rares sont les départements qui peuvent se vanter d’accueillir autant de clubs de sport de si bonne qualité. L’Ain en fait partie. La renommée de ses clubs permet d’accroître la visibilité du territoire et surtout, permet aux entreprises actrices des projets sportifs de se faire connaître sur le plan national. Didier Lamy, président du club affaire BB+ de la JL, affirme que « ce n’est pas que le département de l’Ain n’a pas une bonne image, c’est qu’il manque d’image. La dynamique des clubs sportifs permet aujourd’hui de faire évoluer ce beau département auquel nous tenons beaucoup ».

Des entreprises qui, grâce aux clubs affaires, permettent de développer, chaque jour un peu plus le département afin de le rendre plus attractif et d’attirer de « nouveaux talents ». Pour Thierry Emin, président du club de rugby USO, « les clubs de sport ont un rôle sociétal et économique majeur. Nous sommes un acteur important du territoire et notre place dans l’élite permet à nos partenaires de se faire connaître au niveau de la France entière ». En recherche constante de performance, les clubs sportifs, toujours à la recherche de nouveau projet, ne manquent pas lorsqu’ils en ont besoin de faire appel aux acteurs du territoire. Pour l’exemple, le club FBBP01 ouvrira en septembre prochain son premier centre de formation. « Nous avons eu comme envie de rendre nos partenaires acteurs de ce projet. Les entreprises de l’Ain seront alors prioritaires quant à la construction de ce centre. Nous avons de nombreux partenaires spécialisés dans la filière bois et nous ne nous priverons pas de les solliciter », explique Vincent Poupon.

Le sport est un vecteur important pour la promotion et le développement du territoire, qui doit continuer d’être soutenu pour lui permettre de rester au plus haut niveau.

500

Environ 500 entreprises sont impliquées dans les clubs affaires. Pour accéder à ces clubs affaires, une participation financière supplémentaire est demandée, participation qui varie en fonction des différents clubs sportifs.

3 millions d’euros

C’est le prix total que devra débourser le club du FBBP01 avec l’aide de la région Rhône-Alpes, du département et du conseil général, pour financer son centre de formation qui ouvrira début septembre.

Participer au dynamisme local

« Pouvoir présenter des clubs au plus haut niveau est essentiel pour un territoire. Nous sommes des acteurs économiques important et nous permettons, non seulement de promouvoir au niveau de la France le département de l’Ain, mais en plus de le dynamiser et de le valoriser. Pour notre part l’accession, en ligue 2, l’année dernière nous a permis d’accueillir un nombre important de partenaires supplémentaires et ainsi de créer une dynamique économique importante autour du sport », commente Vincent Poupon, manager général du FBBP01.


Didier Lamy, président du club affaires BB+ et du conseil de surveillance

« Se mettre au service de nos partenaires »

Didier Lamy« Le but des clubs affaires est de réaliser des événements ludiques tout au long de l’année pour nos partenaires, afin de les fidéliser et de créer une cohésion entre eux. Le club affaire BB+ organise en moyenne une dizaine d’activités sur la saison. Ces activités se divisent en quatre thématiques. Tout d’abord un premier pavé, sport et business, qui a pour objectif de faire du business et de fluidifier les échanges entre nos partenaires pour qu’ils puissent élargir leur réseau. Nous proposons aussi des activités autour du thème sport et santé organisées par Louis Chavanton, préparateur physique de l’équipe pro. Celui-ci prend en charge onze fois par an, les personnes des entreprises, dans le but de leur faire prendre conscience que s’ils prennent soin de leur corps, ils seront plus performants dans leur travail. Le troisième sujet a pour objectif de trouver des passerelles entre le sport et la culture en proposant par exemple des expositions de peintures centrées sur la thématique du sport. Enfin, une problématique qui nous concerne tous, sport et promotion du territoire. Nous travaillons afin de créer des synergies entre nos partenaires et de promouvoir au maximum ce département pour qu’il puisse enfin être connu de la France entière. »

Thierry Glories, dirigeant de TGL Group

« Communiquer sur nos valeurs »

Thierry Glories« Je pratique la course à pied trois fois par jour. Au sein de notre entreprise, nous avons voulu créer un lien entre le sport et notre activité pour plusieurs raisons. Tout d’abord, pour les valeurs d’engagement, de courage et de fierté. Elles permettent de s’épanouir sur son milieu de travail où la dimension collective est importante, comme dans les sports collectifs. Floriot et TGL Group accompagnent la JL Bourg depuis une trentaine d’années, en tant que partenaires historiques, tout comme le Jumping international. Nous voulons montrer qu’au travers du sport, l’aspect social prime également dans l’entreprise. Cela permet à un ensemble de personnes de communier et de se réunir autour d’un événement. C’est aussi un moyen de nous faire connaître et de faire valoir nos valeurs au-delà des murs de l’entreprise et des marchés. Une entreprise étant constituée d’hommes et de femmes, communiquer sur nos valeurs peut aussi permettre d’attirer de nouveaux profils. Nous participons depuis une dizaine d’années au marathon des entreprises à Viriat (deux à trois équipes de six personnes). Comme dans le sport, nos salariés relèvent les défis professionnels et travaillent au quotidien pour livrer de belles opérations et faire avancer le groupe. »


Par Robin Lemoine

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