Coucoutronics, leader européen dans la fabrication d’horloges murales, installé dans une vallée du Haut Doubs, ne connait pas la crise. Pourtant, en ce jour de réunion du Comité d’entreprise, l’horloge va s’arrêter à 11h19, au moment précis de la révélation d’une liaison entre le secrétaire du Comité d’entreprise, récemment élu, et la Directrice de l’usine, sur fond de scandale d’e-mails détournés. Habituée à encaisser les coups, la Directrice répliquera en lançant un droit d’alerte sur les comptes du Comité d’entreprise…
Voilà, vous avez le début de l’histoire. Si vous voulez connaître la suite ? Rendez-vous mercredi 28 mars au théâtre Sainte Marie d’en Bas, 38 rue Très Cloîtres, à Grenoble (réservation conseillée : cie.ventdularge@gmail.com).
Car vous l’avez compris, Coucoutronics n’est qu’une entreprise fictive, au cœur de Droit d’alerte, une pièce écrite par un DRH (Régis Mulot) et interprétée par 11 comédiens amateurs de la compagnie Vent du large qui, pour la plupart, travaillent dans la fonction RH. Après un lancement à Grenoble en 2016 puis une tournée nationale, Droit d’alerte «baisse le rideau». Au sens propre puisque ce 28 mars il s’agira de la dernière représentation.
Une pièce humoristique dont le regard acéré sur le monde du travail peut à certains égards rappeler, un demi-siècle plus tard, Par dessus Bord , pièce écrite à Annecy par Michel Vinaver, alors pdg de Gilette (lire aussi ICI cette intéressant entretien avec le dramaturge publié dans Le Monde en 2009) .
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