EDF conduit un programme d’investissement de plus de 350 millions d’euros pour moderniser ses centrales hydrauliques alpines. Les travaux reprennent notamment à La Bâthie.
Parce qu’elle permet d’intervenir en période de pointe de consommation ou d’aléas, l’énergie hydraulique est précieuse pour sécuriser le réseau électrique. Voilà la principale raison du programme d’investissement massif conduit depuis quelques années par EDF sur ses ouvrages hydrauliques. En première ligne, le groupe d’exploitation hydraulique (GEH) Savoie Mont-Blanc, chargé de l’exploitation de 48 centrales représentant une puissance installée de 2 millions de KW.
Des premières nationales
Parmi les opérations les plus significatives, les remplacements des conduites forcées de Malgovert en Haute-Tarentaise. Lancé en 2013 pour un montant de l’ordre de 90 millions d’euros, c’est le plus gros chantier réalisé par EDF en France sur des conduites forcées Il a mobilisé une vingtaine d’entreprises et jusqu’à 250 salariés intervenant dans des conditions difficiles en raison d’un terrain très escarpé. A La Coche, le GEH Savoie Mont-Blanc signe aussi une première nationale avec l’installation du groupe Pelton le plus puissant de France (245 MW). L’investissement qui se monte à 150 millions d’euros devrait être opérationnel en 2018-2019.
Notre-Dame-de-Briançon de nouveau en service
A Notre-Dame-de-Briançon, la centrale construite en 1898 vient d’être remise en service après trois ans de travaux portant sur la rénovation complète de l’aménagement et le remplacement de la quasi-totalité de la conduite forcée. L’investissement qui se monte à 7 millions d’euros a aussi permis d’optimiser le fonctionnement de la centrale et de le dissocier de l’usine Carbone Savoie en évacuant l’électricité produite directement sur le réseau 20 000 V.
Les travaux reprennent à La Bâthie
A La Bâthie encore où trois des six groupes de production ont déjà été suréquipés et fonctionnent, les travaux redémarrent. Le chantier de suréquipement lancé en 2013 (70 millions d’euros d’investissement) concerne un quatrième groupe de production. L’objectif est à terme d’augmenter la puissance de l’ensemble des groupes pour la porter à 600 MW.
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