Un retour à la TVA à 5,5 % permettrait-il de sauver les emplois ? Dans un premier temps, il aiderait à coup sûr à amortir les nouveaux coûts liés à la réorganisation des établissements pour assurer la sécurité sanitaire des clients et des salariés… C’est, en tout cas, la demande faite par Frédérique Lardet, députée de Haute-Savoie et membre du Conseil interministériel du Tourisme, au Premier ministre ce vendredi 1er mai. Selon l’élue, cette nouvelle mesure est « indispensable à l’activité touristique mais aussi au tissu économique de nos territoires ». Cette baisse à 5,5 % (ndlr, le taux de la TVA est actuellement à 10 % dans la restauration et à 20 % sur les alcools) s’appliquerait à l’activité restauration des hôtels, aux restaurants traditionnels, à la restauration rapide, aux traiteurs, aux cafétérias et aux cafés (les ventes à emporter étant déjà assujetties à la TVA à 5,5 %). « De quoi favoriser la relance du secteur, et Frédérique Lardet en est convaincue. Il pourra investir dans les nouvelles exigences sanitaires auquel il devra faire face, et ainsi éviter un effondrement de cette filière à venir ». Elle n’est pas la seule à plaider pour cette réduction de la TVA (même provisoire), mécanisme qui viendrait s’ajouter aux dernières aides accordées au secteur (lire l’interview de Paul Duverger, président du GNI Rhône-Alpes – Grand Est, parue dans Eco). Plusieurs organisations patronales et des dirigeants de grandes entreprises ont également abordé la question. Un prochain rendez-vous est fixé fin mai entre l’Élysée et les professionnels de l’hôtellerie-restauration.
Reprise d’entreprise | Cession d’une activité de restauration traditionnelle orientale (SARL Bakhchich Baba)
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