On attendait le feuilleton de l’été sur le terrain politique, notamment en raison de l’affaire DSK. Finalement, après quelques rebondissements, le dossier aura fait « Pschitt » et l’ex directeur du FMI se retrouve dégagé de toute condamnation pénale. Il lui reste quand même à faire face aux poursuites civiles…
Si l’affaire est donc loin d’être terminée, les médias lui auront cependant préféré le domaine financier. En effet, alors que l’on semblait enfin sortir timidement de la tempête économique qui soufflait depuis 2008 sur tous les secteurs d’activités, la crise est malheureusement de retour.
Petit à petit, apparaissent au grand jour les lourdes dettes d’Etats qui, année après année, ont pris l’habitude de vivre au dessus de leurs moyens jusqu’à, aujourd’hui, inquiéter les agences de notation sur leur capacité à rembourser. L’Histoire était déjà connue en Grèce, – qui ne cesse d’ailleurs de s’enfoncer un peu plus dans les tourments – tandis que l’Espagne ou le Portugal faisaient l’objet d’une surveillance rapprochée. Mais lorsque les craintes portent sur les Etats-Unis…
Le monde s’écroule et tous les pays – dont la France avec son déficit budgétaire de 148 milliards d’euros et 47 milliards d’intérêts versés chaque année – sont susceptibles de déposer le bilan. Les investisseurs répugnent à acheter des emprunts d’Etats, entraînant dans leur décision la chute de toutes les places boursières et l’évaporation pure et simple de milliards de dollars !
Pour redresser la barre (et surtout épurer leurs dettes), les différents gouvernements sont alors contraints de voter de sévères plans de rigueur. Dans ce climat, la France a souhaité montrer sa capacité d’adaptation en adoptant au plus vite une série de mesures censées rapporter 1 milliard d’euros cette année et 11 milliards l’an prochain.
Malheureusement, cette somme ne suffira pas à apurer nos comptes. En revanche, elle représente un coup de canif dans le soutien de l’Etat à l’économie. Quand pourrons-nous espérer un réel retour à la croissance ?
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