Numérique : croissance en vue pour Arcad Software

par | 24 août 2018

L’éditeur annécien Arcad Software prévoit d’augmenter ses ventes de 30 % par an durant les cinq prochaines années.

L’ampleur prise depuis deux ans par le DevOps tombe à pic pour Arcad Software. Elle permet à l’éditeur annecien, spécialisé dans l’amélioration des systèmes d’information en particulier en environnement IBM, de valoriser davantage encore son expertise technologique et sa capacité à industrialiser les évolutions logicielles.

« Le DevOps consiste à revoir l’organisation des services informatiques en unifiant les activités développements logiciels et gestion des infrastructures, aux objectifs habituellement contradictoires. A l’opposé des changements radicaux, elle insuffle une certaine fluidité avec des changements plus petits, plus rapides pour une meilleure adaptation des solutions aux besoins », rappelle Philippe Magne, le Pdg (photo).

Grâce à son offre de solutions couvrant toute la chaine DevOps sur l’ensemble des plateformes (IBM i, Windows, Linux, Unix…), Arcad Software a décroché un gros contrat avec un important client d’IBM, la banque HSBC, qui a mis en place une stratégie DevOps et qui investit en outils. Numéro 3 mondial sur le marché de la gestion du cycle de vie des applications, Arcad Software a bouclé son exercice 2017 sur un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros et vise les 9 millions d’euros en 2018.

« Nous nous sommes fixés un objectif de croissance de 30 % par an sur les cinq prochaines années. Notre progression est tirée par le DevOps mais aussi par notre solution DOTAnonymizer, dédiée à la confidentialité des données, qui est notamment mise en oeuvre dans le cadre du RGPD, le règlement général sur la protection des données », précise Philippe Magne. Le groupe emploie 80 salariés répartis entre son siège haut-savoyard, sa filiale américaine et les bureaux ouverts depuis 2017 à Paris, en Inde et en Chine. Pour consolider ses positions mondiales, il a levé, en fin d’année dernière, 3,5 millions d’euros auprès du fonds Alto Invest (2,5 millions), Bpifrance (500 000 euros), deux banques (400 000 euros) et la Région (100 000 euros). Un nouveau tour de table n’est pas exclu.


Par Sophie Boutrelle

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