Bas revenus, salariés peu ou pas diplômés, illettrisme, désertion des cadres et des 25-40 ans et nombre d’inscrits à la baisse dans les formations plasturgistes, Oyonnax a des handicaps… Mais aussi des atouts : un hôpital de proximité neuf et bien équipé, le TGV à Nurieux, deux lycées à Oyonnax, une antenne de l’école d’ingénieur INSA, le PEP, Plastipolis… «Une chance énorme, selon Jacques Perrat, économiste de l’Adees et invité de la CGT, mardi 15 novembre. Les usages sont en plein développement dans la plasturgie. Les entreprises ne peuvent s’en sortir que par l’innovation. Or, Plastipolis est l’un des pôles de compétitivité les plus dynamiques.»
Mairie, intercommunalité, département, région, Etat, tous travaillent à redonner son attractivité à la ville, assure le maire, Michel Perraud, à l’initiative de la création de l’Association des acteurs économiques de la Plastics Vallée. Les collèges ont été rénovés pour 28 millions d’euros. Décathlon et Intermarché vont s’installer en lieu et place de friches industrielles. La rénovation du quartier Croix-Rousse, en partenariat avec la Semcoda, englobe commerces, parking souterrain et logements en accession pour des cadres qui trouveront par ailleurs des structures rénovées : piste d’athlétisme, centre nautique, stade de rugby et boulodrome. Enfin, 43 millions d’euros sont consacrés au prolongement de l’autoroute vers le Jura. …
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