L’édito d’Alain Veyret et la BD de Faro

par | 28 décembre 2017

Dernier « post » de l’année et dernière occasion de participer à notre jeu «#Réinventer Eco + Rétro 2017» !

 

Durant cette semaine de fêtes, Eco distribue aussi des cadeaux ! Chaque jour, trois exemplaires de notre hors-série «#Réinventer Eco + Rétro 2017» (100 pages ; en kiosque à partir du 3 janvier) à gagner en répondant à la question. Tirage au sort parmi les bonnes réponses envoyées par courrier électronique à l’adresse jeu.retro2017@ecosavoie.fr, avec en objet du message « Jeu Rétro 2017 ».

Et en prime, pour fêter la fin de l’année, un article par jour issu de ce hors-série offert en avant-première sur ce site.

 

Bonne lecture et à l’année prochaine pour encore plus d’actus et d’échanges sur notre site !

 

VENDREDI 29 DECEMBRE

La question du jour : Quel entrepreneur haut-savoyard a lancé en 2017 un nouveau media télé, Mont Blanc Live ?

 

L’article du jour, en avant-première (cliquez sur l’image pour lire l’article en format pdf) :

Et le bonus du jour, la planche BD de Faro :

 

L’édito d’Alain Veyret en version texte :

Un gros malaise

Je ne suis pas un philosophe, ni un théologien, encore moins un bigot mais, de longue date, un observateur du temps qui passe et cette fin d’année me laisse comme un gros malaise. Je ne fais référence ici, ni aux actualités politiques ou économiques, ni aux commentaires conjoncturels qui occupent généralement cette page, numéro après numéro, mais à l’ ambiance diffuse qui imprégnait l’esprit de ces dernières semaines. Comme ce brouillard automnal qui monte des campagnes, s’infiltre entre les arbres et les haies, qui ouate les contours et efface les reliefs. Dans la neige, au ski, il arrive même qu’une telle purée de pois entraîne au vertige et fasse perdre l’équilibre.

Alors, est-ce la nette reprise dans les statistiques comme dans les têtes qui se traduit par une frénésie d’achats, de plaisirs et de cadeaux ? Sont-ce les nouveaux modes de communication qui démultiplient dans un écho sans fin les appels aux dépenses ? À moins que les approches marketing aient atteint un tel degré de sophistication subliminale que les caractères les plus réfractaires baissent leur garde, que les allergiques au shopping y deviennent accros. Ce pourrait-il que les plus fainéants voient leurs excuses agoraphobiques se dissoudre dans les facilités de l’e-commerce ? Ou tout simplement que, depuis la nuit des temps, les cycles fassent se succéder les vaches grasses après les vaches maigres ?

Toujours est-il que cette frénésie mercantile précédant et accompagnant les fêtes de fin d’année, peut être parce qu’elle succède justement à une période de rétention morose, me laisse un goût d’incomplet, de frustration subtile, d’insatisfaction insidieuse, comme un gros malaise cotonneux, sans douleurs, mais non sans vertige.

 

Le sens de la fête s’enfouit dans l’oubli un peu plus chaque 25 décembre, mais le politiquement correct en fait peu à peu un sens interdit

Alain Veyret
Directeur de la publication – a.veyret@ecosavoie.fr

 

Déjà, depuis début novembre, où l’on tente de nous fourguer de force, pour stimuler le commerce, des festivités halloweeniennes étrangères à nos traditions, on plonge, quasiment deux mois durant, dans une excitation commerciale à grands coups de décorations, d’illuminations, d’animations. Avec une telle anticipation, la saturation nous gagne bien avant les fêtes effectives et les sapins portent en berne leurs boules bien avant la messe de minuit.

Messedeminuit ? Quésako ? Certes, il y a déjà bien longtemps que dans la plupart des églises la messe de minuit n’est plus à minuit. Mais qu’importe. La célébration de la Nativité marquait le point d’orgue justificatif de cette période de festivités. Aujourd’hui à grands renforts de mesures laïcardes mal comprises, à force de bannissement, les crèches, quand elles perdurent, sont quasiment clandestines ; l’arrivée du “petit Jésus” est aussi peu attendue que celle du “père Noël” tourne à l’obsession. Non seulement le Sens de la fête s’enfouit dans l’oubli un peu plus chaque 25 décembre, mais le politiquement correct en fait peu à peu un Sens interdit. Certes, il ne s’agit pas ici de se livrer à un prosélytisme déplacé, mais d’en éviter un autre, inversé. En effet, que penser, sans se pincer, de ces enseignants qui ont cru bon d’interrompre une séance de cinéma récréative lorsqu’ils se sont aperçus qu’il s’agissait d’un film biblique ?

À tout laïciser sans discernement, à tout édulcorer jusqu’aux traditions les plus anciennes et les plus populaires, à tout couper jusqu’aux plus petites radicelles de notre culture judéo-chrétienne, ne reste plus alors que les dévotions dans les temples de la consommation, les rites du paquet cadeau et le chant codé des cartes bleues.

Et que l’on ne me parle plus de ce père Noël qui se démultiplie jusqu’à l’invasion avec un embonpoint chaque hiver plus important. Hier sympathique, voire romantique et poétique, il arrivait si discrètement qu’un conduit de cheminée lui suffisait pour déposer l’objet désiré au pied du sapin. Aujourd’hui, balourd et mal fagoté, il s’impose partout, sans gêne, dans les magasins comme sur les trottoirs, dans les décos, les écrans et les pubs. La saison est si courte et ses investissements publicitaires si lourds, qu’il doit tout rentabiliser, même les selfies sur ses genoux deviennent tarifés. Le combat devient décidément inégal : comment, autour d’un berceau de paille, quelques santons, au demeurant proscrits, peuvent-ils lutter contre la présence envahissante de ces gros hommes rouges à la barbe de guingois et au bonnet de travers, venus d’une planète pleine d’écrans cathodiques et de caisses enregistreuses ?

Sont-ce les temps qui changent ou mes yeux qui larmoient ? Sans doute les deux à la fois. Mais où sont donc passés les Noël d’antan ? Comment retrouver mon beau sapin et mes petits souliers ? Comment recouvrer envie, magie et mystère ? Comment redonner un peu de sens à tout cela ? Faut pas rêver mon vieux, c’était au vingtième siècle, aujourd’hui on est en 2018 ! En 2018 ? Pas possible ! Depuis quand ? 2018, j’y crois pas… Alors, bonne année à tous et vive le père Noël, même s’il est une ordure !

 

 


 

JEUDI 28 DECEMBRE

La question du jour : Quelle est l’entreprise la plus rentable en Savoie et quelle est la plus rentable en Haute-Savoie, selon notre TOP 50 publié en juin sur notre site ?

 

L’article du jour, en avant-première (cliquez sur l’image pour lire l’article en format pdf) :

 

La version texte :

«Le passage au numérique n’est pas une option pour la press

Directrice adjointe à l’Institut de journalisme Bordeaux-Aquitaine et chercheuse, Marie-Christine Lipani travaille, entre autres, sur l’incidence du numérique sur l’évolution des habitudes de lecture et les pratiques journalistiques. Rencontre.

Les médias sont-ils un bon sujet de recherche pour l’universitaire que vous êtes ?

Oui. Intégré dans la discipline des sciences de l’information et de la communication, le champ journalistique fait l’objet d’énormément de travaux de recherche depuis les années 1950 aux États-Unis, 1970 en France. Les chercheurs et étudiants réfléchissent sur de multiples sujets comme le pouvoir d’influence des médias, leur fonctionnement, les nouvelles tendances technologiques, l’analyse des discours, la sémiologie, etc.

Quels sont les thèmes sur lesquels vous travaillez personnellement ?

Il ne suffit pas d’écrire pour intéresser son public. Durant les 25 années où j’ai été journaliste salariée, je me suis posé beaucoup de questions : qui nous lit ? Comment nous lit-on ? Comment les réseaux sociaux influent-ils sur les usages, les pratiques professionnelles ? Quels sont les changements les plus frappants concernant les lecteurs ? Ils sont mieux armés intellectuellement et disposent des mêmes outils que les journalistes pour s’informer (smartphone, Internet…). Ils sont également des experts et produisent eux-mêmes de l’information via les réseaux sociaux, tweet, blogs…

Et pour les médias ?

De mon point de vue, l’important est l’accès à l’information. Quand ils sont arrivés au début des années 2000, les quotidiens gratuits de contenu comme 20 minutes ont réussi à attirer des lecteurs – les moins de 25 ans – que la presse traditionnelle négligeait. La gratuité est un levier, mais elle ne suffit pas à expliquer le succès de ces quotidiens gratuits que les jeunes lisent car ils y trouvent des sujets les concernant. Dans un monde de surabondance – d’obésité – de l’information, les journaux deviennent davantage des médiateurs, des animateurs d’une communauté. Le numérique fait évoluer les modèles économiques, mais aussi les usages des publics. Il constitue un passage obligé. De mon point de vue, ce n’est pas une option pour une entreprise de presse.

Pourquoi le numérique constitue-t-il une rupture ?

Il impacte fortement les usages. Avec lui, nous avons franchi une étape, changé de temporalité. Le cycle de l’information n’a jamais été aussi rapide. On le voit avec les réseaux sociaux qui poussent les médias traditionnels à aller de plus en plus vite. Les dernières études d’audience montrent que la lecture numérique a pris la main sur la lecture papier. Elles signalent aussi que le smartphone est devenu l’outil principal de consultation de l’information, devant l’ordinateur ou/et la tablette, notamment pour les moins de 40 ans qui constituent 60 % de la population active.

Qu’en est-il des réseaux sociaux ?

La plupart des gens se passent aujourd’hui des médias traditionnels pour avoir accès à l’information et s’informent essentiellement par le biais des réseaux sociaux. Il y a quelques années, les gens prenaient le train avec des journaux sous le bras. Ces journaux ont disparu, de même que la tablette qui les a remplacés. L’écran qui prédomine désormais, c’est le smartphone. Comme le dit l’économiste Nathalie Toussaint Desmoulins, la presse est devenue une source d’information parmi d’autres. Elle est passée du statut de bien nécessaire à celui de bien superflu.

Cela annonce-t-il la fin du papier ?

Dans l’histoire, l’arrivée d’un nouveau média s’est, à chaque fois, accompagnée de l’annonce de la disparition du précédent. Je me souviens d’une étude qui annonçait, en 2005, la fin de la presse écrite pour 2014. L’expérience montre qu’à chaque bouleversement, les médias ont toujours su se repositionner. Je reste optimiste et ne crois pas du tout à la disparition des journaux, pour peu qu’ils sachent trouver leur public.

C’est-à-dire ?

Les projets qui ont une ligne éditoriale claire et un positionnement de niche sont ceux qui peuvent le mieux réussir. C’est le cas par exemple de la revue XXI, axée sur le journalisme de récit, qui a fait le choix d’être vendue en librairie et qui marche très bien. La même équipe qui lancera en janvier 2018 l’Ebdo a réussi à lever plus de fonds que prévu, environ 400 000 euros, je crois, lors d’une campagne de financement participatif, idem pour Mediapart qui a fait dès son lancement le choix d’une information payante sur le web et qui résiste bien, à la différence de son concurrent de l’époque Rue 89, qui misait lui sur la gratuité de l’information et qui a eu plus de difficulté à trouver son équilibre économique.

On risque du coup de se diriger vers un émiettement des acteurs…

Oui, la tendance est de moins en moins aux grands médias de masse. On voit que la presse généraliste nationale est celle qui rencontre le plus de difficulté et qui, au fil du temps, a perdu des lecteurs. À l’inverse, un titre comme Les Échos, positionné sur un marché spécialisé, parvient à tirer son épingle du jeu car il a su se diversifier. Idem pour la presse locale et régionale qui marche plutôt bien avec de l’information de proximité et une forte capacité d’innovation.

 

Comment les titres peuvent-ils résister à une information diffusée en continu et gratuitement sur Internet ?

Tous essayent de trouver le modèle économique leur permettant de vivre et perdurer. La plupart sont revenus sur la gratuité et font payer l’accès à leur information sur internet. A contrario, la gratuité peut être un moyen d’amener le lecteur vers les supports papier dont la fabrication coûte cher. Le numérique est indispensable pour l’audience mais génère encore peu de revenus. Le marché publicitaire généré sur le web est important, mais il est très largement capté par les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon). C’est un peu la bataille du pot de fer contre le pot de terre, même si les éditeurs de presse traditionnels s’organisent pour être présents sur ce marché.

Quelles sont les incidences sur les pratiques journalistiques ?

Nous avons des outils qui permettent de faire des choses formidables, de varier les narrations et les formats, ajouter des photos, des vidéos, de l’infographie, de l’interactivité… De ce point de vue, on vit une période passionnante. Mais il ne faut pas confondre la technologie et ses possibles et les fondamentaux du journalisme qui ne changent pas : la collecte d’informations, la vérification, la mise en perspective, l’esprit critique, etc.

Ces fondamentaux sont-ils compatibles avec l’hyperréactivité demandée ?

C’est vrai que l’hyperréactivité génère du stress, et peut être du mal-être au travail, qu’elle pose des questions liées à l’éthique, au droit à l’image… L’information que l’on trouve en ligne est, selon les travaux de l’économiste Julia Cagé, à 64 % constituée de copier-coller. Il est temps de revenir davantage à la production d’informations originales, au travail de terrain. À l’Institut de journalisme Bordeaux-Aquitaine, nous formons les jeunes à l’usage du data et des outils, mais aussi à tous les dérapages possibles avec ces nouvelles technologies.

Vous plaidez pour une diversification des médias. Pourquoi ?

Les journalistes ont longtemps vécu dans un monde un peu idéal, sans se préoccuper de la logique économique et marketing. Certains titres nationaux comme Le Figaro, Les Échos… pour ne citer qu’eux, se sont lancés très vite dans des stratégies de marque et de diversification avec une forte activité liée à l’événementiel. Cette autre façon de faire du journalisme est indispensable pour créer des liens et constituer une communauté de lecteurs autour de la marque.

Avec quels résultats ?

Ceux-ci peuvent aller largement au-delà des ambitions initiales. Il suffit de se rappeler qu’en 1903 le Tour de France a été lancé par le journal L’Auto pour relancer ses ventes et accompagner le développement d’une rubrique cyclisme. Ou de la fête de l’Huma, créée en 1930 par le journal L’Humanité qui voulait, entre autres, inventer un grand événement populaire. Cette diversification est obligatoire car le produit phare, le journal, ne suffit plus pour vivre et se développer. L’événementiel, ou plutôt le journalisme “en live” comme les débats et tables rondes par exemple sur des thèmes d’actualité, permet de toucher autrement les lecteurs.

Propos recueillis par Sophie Boutrelle

 


 

MERCREDI 27 DECEMBRE

La question du jour : Parmi les huit députés élus aux dernières législatives en Pays de Savoie, combien étaient députés titulaires sortants ?

2

4

5

 

L’article du jour, en avant-première (cliquez sur l’image pour lire l’article en format pdf) :

 


MARDI 26 DECEMBRE

La question du jour : En quelle année a été créée la start-up savoyarde Newquest :

2003

2007

2009

 

L’article du jour, en avant-première (cliquez sur l’image pour lire l’article en format pdf) :

 

 

Version texte :

La reprise est sur orbite

Aux plans économique, politique et sans doute environnemental, l’année qui s’achève aura constitué une rupture par rapport aux précédentes. Simple « alignement des planètes » – ce fut la grande expression de 2017 – ou émergence d’un monde nouveau ?

Par Philippe Claret

Sur le plan économique, l’embellie constatée en 2017 est mesurée, mais néanmoins incontestable. L’Insee estime que le taux de croissance sera de 1,9 % sur l’ensemble de l’année pour tout le pays, et l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) table sur la création de 247 000 emplois. Les Pays de Savoie s’inscrivent assez largement dans cette tendance.

L’industrie automobile tourne à plein régime et tire le secteur du décolletage. Même le groupe Maike, qui déraille au second semestre, compte sur un carnet de commandes bien rempli. Métallurgie, chimie, sous-traitance : les grands secteurs industriels sont orientés favorablement. La relance de la consommation bénéficie également au secteur de l’agroalimentaire. Ralenti par des saisons d’hiver et d’été un peu plus chaotiques que d’habitude, le tourisme s’en sort pourtant pas mal.

Alignement des planètes ? Il y a de ça. L’économie jouit de facteurs positifs pour nos pays, tels que la baisse du prix du pétrole, un euro fort, la poursuite d’une politique bancaire de taux bas. Au plan intérieur, le choc causé par les attentats s’estompe et le pays reprend confiance. Selon la note de conjoncture de la Banque de France du mois de novembre, « les carnets de commandes se densifient » et « dans les services, l’activité se renforce également ».

En Pays de Savoie, les groupes établis (Salomon, Somfy, Tefal, Mécalac, Ugitech) performent, et les jeunes pousses d’hier sont devenues des arbres prometteurs (MND par exemple). Après Somfy, repris par Jean Guillaume Despature, c’est un autre actionnaire historique, François- Xavier Entremont, qui succède à Olivier Salaun à la tête de PSB industries. Les affaires vont bon train dans le bâtiment et dans les travaux publics. Selon la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), le nombre de logements autorisés a progressé de 17 % au troisième trimestre, sur douze mois glissants. Les patrons retrouvent leur problème favori, celui auquel ils sont confrontés lorsqu’ils sont en croissance : la difficulté d’embaucher du personnel qualifié.

Vers de nouveaux territoires

Au niveau politique, c’est encore l’alignement des planètes que les commentateurs ont abondamment invoqué pour tenter d’expliquer ce qu’ils n’avaient pas prévu : le sprint victorieux d’Emmanuel Macron du printemps, franchissant avec une déconcertante facilité les premier et second tours des élections présidentielle puis législatives, avant de s’atteler, dans une conjoncture favorable, à quelques réformes clés, dont celle du code du Travail.

Pour les Pays de Savoie aussi, 2017 restera l’année d’un rajeunissement du personnel politique et d’un sérieux brassage des cartes. Bernard Accoyer, Hervé Gaymard ne se sont pas représentés. Lionel Tardy, Marc Francina, Bernadette Laclais et Sophie Dion perdent leur poste. Six des dix députés des Pays de Savoie sont “En marche”, six sont des femmes, tous ont moins de cinquante ans.

En matière environnementale enfin, l’année commence avec un pic de pollution record en vallée de l’Arve, se poursuit par les saisons d’hiver et d’été chaotiques du point de vue climatique. L’évidence du réchauffement s’installe partout, et notamment dans les esprits des décideurs. Cette prise de conscience sera-t-elle durable ?

Reste à savoir si 2018 confirmera les promesses de 2017. La courbe du chômage finira-t-elle par réellement s’inverser ? En Savoie et en Haute- Savoie, comme en Auvergne-Rhône-Alpes, le nombre d’inscrits sans emploi a certes baissé en un an à fin novembre (de 1,7 % en Savoie, 0,1 % en Haute-Savoie, 0,7 % en Auvergne- Rhône-Alpes).

Mais celui des personnes en activité réduite a bel et bien augmenté (+2,9 % en région, +3,5 % en Haute-Savoie, +1,2 % en Savoie). Un indice, parmi d’autres, que dix ans après la crise de 2008, l’économie des Pays de Savoie s’est transformée en profondeur. Plutôt que d’alignement des planètes, il faudrait sans doute plutôt parler de découverte de nouveaux horizons…

 

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