«Les formations de la plasturgie et de l’outillage comptaient quelque 150 élèves de BTS, en formation initiale, en alternance et en apprentissage, il y a quatre ou cinq ans. Aujourd’hui, nous en sommes à une trentaine d’étudiants. Pourtant, les besoins sont importants. La crise a encore dégradé l’image de l’industrie. Or, celle-ci vit une mutation forte, avec la numérisation de l’activité et l’augmentation des exigences de qualité. C’est pourquoi, il nous faut des jeunes qualifiés», constate Michel Berçot, chef de travaux du lycée Arbez-Carme à Bellignat.
Claude Fifis, directeur de l’AFPMA confirme le diagnostic pour la métallurgie. «Dans l’usinage, nous dénombrons cinq élèves par classe, contre 10 à 15 normalement.» Le problème ? Toujours ce décalage entre l’image et la réalité de l’industrie. Les clichés ont la vie dure. Pour lutter contre ce phénomène, la branche s’est beaucoup investie dans la semaine de l’industrie. Elle mène par ailleurs une enquête auprès des entreprises qui va lui permettre d’établir un plan d’action. Le rendu est attendu pour le 12 juillet. Et du côté de la plasturgie, on met en place des actions pour rendre les espaces de formation plus efficaces et plus attractifs. …
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