Rencontres avec des passionnés

par | 20 décembre 2012

Viticultrice, chocolatier, boucher-charcutier… Ils sont animés par l’amour du bon.

Sandrine Bigot, viticultrice

Au 1er janvier 2013, cela fera 10 ans. Dix ans que Sandrine Bigot, viticultrice dans le Cerdon, a repris l’exploitation familiale et l’a développée. Installée à Cornelle, sur la commune de Boyeux-Saint-Jérôme, elle possède aujourd’hui 3,5 ha. Ses parents produisaient du pétillant gazéifié. Elle a lancé en plus un vin méthode ancestrale. Elle a élargi la distribution, notamment via le web et construit de nouveaux locaux. Mais sa passion s’épanouie vraiment dans la viticulture, «le contact avec la nature, le travail en extérieur et en autonomie». Du côté de la vinification, elle recherche «un très léger rosé, à peine un reflet, pour un produit très aromatique, avec beaucoup de fruit». Une approche qui correspond à la majorité de l’appellation. Sandrine Bigot marque plutôt sa différence dans sa manière de présenter le métier et de commercialiser son vin, favorisant le contact direct avec le client. La viticultrice apprécie surtout son indépendance. Elle a notamment élaboré elle-même le contenu de son site internet. «C’est sans doute plus long, mais ça sonne plus vrai.»

Pierre Comte, chocolatier

Installé depuis le 1er octobre 2010, Pierre Comte attaque sa troisième année comme indépendant. L’homme a passé le cap pour ses 40 ans, après 24 années dans la chocolaterie, comme un aboutissement. Originaire de Jasseron, il a décidé d’y construire sa boutique, à la sortie du village vers Meillonnas. L’histoire d’amour entre cet homme et le chocolat tient pourtant du pur hasard. «J’ai commencé par un pré-apprentissage en cuisine. Au bout d’un an, j’étais prêt à abandonner. C’est mon patron d’alors qui m’a trouvé une place en chocolaterie, chez Monnet, à Bourg.» Pierre Comte y a fait toute sa carrière. «J’ai commencé apprenti, j’ai fini chef de fabrication.» Le chocolat, pour lui, c’est «une matière malléable, qui permet toutes sortes de créations», un métier moins répétitif que la cuisine, surtout. «Je peux rester plusieurs semaines sans produire certains chocolats. Je travaille en fonction de mes envies.» Sans compter les produits saisonniers, moulages et fritures à Paques, châtaignes en octobre, truffes de Noël… et la possibilité de faire des pièces d’ornement.

Alexandre Bozon, boucher-charcutier

Si la boucherie Bozon existe depuis 1976, à Bourg-en-Bresse, Alexandre Bozon, lui, n’en a pris la tête qu’en août 2010, à 31 ans. Son père, Gérard, avait initié une participation aux concours de boudin blanc. Lui a perpétué cette tradition de sorte qu’en 10 ans, une douzaine de prix a été remportée par la boucherie. Et il l’a élargie, avec une médaille de bronze du boudin noir en 2012 ou encore une participation à la finale du concours du meilleur ouvrier de France en 2007. Son goût du métier se nourrit d’un travail de sélection de l’animal en fonction des saisons, de préparation des morceaux et de recherche de la meilleure qualité possible pour «trouver la pièce qui satisfera le mieux le client». «D’un animal à l’autre, le rendu n’est jamais le même. Il faut s’adapter. C’est pourquoi nous travaillons toujours avec les mêmes éleveurs. Pour essayer d’avoir une qualité constante, décrit-il. Nous vendons du frais, mais nous cuisinons aussi. Et nous essayons de fabriquer toutes nos charcuteries nous-mêmes. C’est un métier plaisant et varié.»

«Découverte Gourmandes»

Nos confrères de RDM Editions, éditeurs du site rhonealpespassions.com et de Rhône-Alpes Passions Le Mag, ont sorti en octobre, un livre de portraits de passionnés issus des métiers de bouche de toute la région. Quelque 46 professionnels sont ainsi mis en avant, dont sept de notre département. On retrouve parmi eux Sandrine Bigot et Alexandre Bozon, mais également Ivan Lavaux, patron de l’Auberge de l’Abbaye à Ambronay, établissement récemment étoilé au Michelin, Pierre Franck Salamon, dirigeant du restaurant le Pirate à Ferney-Voltaire, le pâtissier-chocolatier Cyrille Vernoux ou encore Patrice Pobel, créateur de la Maison de Brasseur à Pont-d’Ain.
Acheter cette galerie de portraits permet de soutenir la Croix-Rouge. Deux euros seront reversés par exemplaire vendu au Rest’OH!, entreprise adaptée de l’association. «Un restaurant où ce sont les personnes en situation de handicap qui régalent», explique Corinne Doncque, responsable de la communication de la Croix-Rouge Rhône-Alpes.

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