Selon Christophe Bernillon, responsable de l’offre non alimentaire pour Intermarché, la rentrée, c’est un marché de 450 millions d’euros en papeterie qui se répartit comme suit : 50 % pour les hypers, 35 % pour les supermarchés, le reste pour les réseaux spécialisés. A cette période, l’enseigne réalise 30 millions d’euros de chiffre d’affaires sur la papeterie, soit 6,5 % du marché. Et l’on ne compte pas le textile, l’équipement informatique ou la vente de mobilier.
Au magasin Carrefour, la période représente 30 % du chiffre d’affaires annuel des rayons papeteries-fournitures scolaires et même du rayon textile enfants. Et si le pic d’activité se situe traditionnellement entre fin août et début septembre, on note une nouvelle tendance, depuis quelques années, à faire ses courses en juillet, avant de partir en vacances.
Pour les libraires, en revanche, la rentrée n’est plus ce qu’elle était. Cette période représentait 30 % de l’activité de l’année. Elle ne compte plus que pour 7 % aujourd’hui. Les listes de fournitures ont été revues à la baisse et les élèves des lycées n’ont plus à acheter leurs livres, payés par les régions. Mais la rentrée, sans être le plus important, reste un rendez-vous économique majeur. (…)
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