Sopra Steria prévoit 2650 embauches en 2017

par | 13 janvier 2017

Leader européen de la transformation numérique, le groupe occupe la 14ème place dans le «Top 100 des entreprises qui recrutent», publié par «L’Usine Nouvelle». En plus des 2250 CDI prévus, s’ajoutent 350 contrats proposés aux alternants, dont 60 à 70 % seront recrutés en fin d’études.

Le Top 100 des entreprises qui recrutent en 2017, publié par «L’Usine Nouvelle» a placé Sopra à la 14ème place avec 2650 embauches prévues, dont 2250 en CDI. Certains métiers sont très demandés tels que les ingénieurs études et développement et les consultants juniors. D’autres plus difficiles à pourvoir, comme ceux d’architecte technique et fonctionnel ou encore de directeur de programmes, correspondent à des profils plus matures.

«Nous menons une politique de recrutement extrêmement active et volontaire avec comme cible principale les jeunes diplômés qui sortent des écoles, ainsi que ceux que l’on accompagne tout au long de leur cursus», explique Christelle Pradier, directrice du recrutement de Sopra Steria.

Des parcours intégrés

En 2017, l’entreprise table sur l’embauche de 2250 jeunes, soit un volume comparable à celui de l’année précédente. En revanche, la typologie des jeunes à accueillir est différente. Il s’agit pour l’entreprise de caler de plus en plus ses recrutements sur les cursus des universités et des écoles.

«On privilégie les parcours intégrés, grâce auxquels les jeunes diplômés connaissent déjà l’entreprise qu’ils vont rejoindre».

Nombre d’écoles intègrent en effet une année de césure à la place des stages. Ainsi, dès la deuxième d’année d’université ou d’école d’ingénieur, le jeune est véritablement immergé dans l’entreprise, durant deux périodes de six mois, dont une, si possible, à l’international. Sopra Steria a fait l’an dernier un galop d’essai, avec 24 stages proposés en Espagne, qui ont rencontré un franc succès. D’où l’idée d’étendre le dispositif en 2017.

«Nous devons penser différemment et travailler sur de nouveaux sujets. Nous mettons ainsi en place 120 stages à l’international dans nos centres de services en Inde et en Espagne, et dans des agences en Allemagne, en Norvège ou au Bénélux».

Frontière moins étanche

La frontière entre le monde académique et les entreprises vole de plus en plus en éclats. Sopra Steria intervient dans les conseils d’administration d’une trentaine d’écoles et d’universités – dont ceux de Polytech Annecy et l’Université Savoie Mont Blanc -, discute avec la direction des programmes et participe à la stratégie. De nombreux cursus intègrent les projets structurants portés par les experts du groupe, qui animent les modules proposés aux étudiants.

«Au final, quand un jeune intègre le groupe en CDI, il le connaît déjà bien», poursuit Christelle Pradier. Et d’ajouter : «En recrutant des jeunes, Sopra Steria à l’idée de les faire monter en compétence et en expertise. On se donne comme obligation de les faire évoluer. Ce n’est pas du marketing mais une nécessité business, sinon on ne pourrait pas servir le niveau d’exigence de nos clients».

Reste que les jeunes qui arrivent aujourd’hui sur le marché du travail n’ont pas les mêmes attentes que leurs aînés. Ils savent qu’ils ne feront pas carrière dans une seule entreprise et qu’ils exerceront plusieurs métiers. Aussi attendent-ils de l’entreprise qu’elle les fasse grandir, évoluer, se challenger, qu’elle les récompense et incarne les valeurs qui leurs sont chères.

«Nous répondons à cette attente par une implication du groupe, dès la vie étudiante. On met en place des parcours d’intégration pour qu’ils aient une grande visibilité durant leurs deux premières années d’expérience  puis nous les fidélisons, par exemple, grâce à l’actionnariat salarié ».

Le management, lui aussi, doit évoluer dans les manières d’exercer son leadership. D’où le programme «New Way», lancé en 2016, qui repose sur de nouvelles pratiques et de nouveaux basiques.

Des profils plus expérimentés

Le groupe Sopra Steria va donc aussi réaliser en 2017 quelque 150 recrutements en France de profils plus expérimentés pour diriger des programmes et des projets complexes à l’international sur plusieurs pays, travailler avec des grands comptes ou encore, dotés d’une compétence technique dans différents domaines. Enfin, l’entreprise va renforcer ses compétences dans les nouveaux métiers, tels que celui de Data Scientist : il s’agit de trouver des ingénieurs capables de «faire parler les données» grâce à des compétences croisées en informatique, mathématiques et marketing, et développer des applications adaptées à ces données.

«Il y a quelques années, on parlait de développeurs informatiques et de business analystes. Aujourd’hui, ces deux métiers se fondent de plus en plus en un seul, qui requiert beaucoup d’agilité», conclut Christelle Pardier.

Fort de plus de 38 000 collaborateurs dans plus de 20 pays, le groupe Sopra Steria affiche un chiffre d’affaires de 3,6 milliards d’euros en 2015.

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Découvrez également :

Votre magazine ECO Savoie Mont Blanc du 19 avril 2024

100% en ligne, feuilletez directement votre magazine ECO Savoie Mont Blanc n°16 du 19 avril 2024 sur ordinateur, tablette ou smartphone. Réservé aux abonnés. Édition Savoie (73) : Édition Haute-Savoie (74) : Le saviez-vous ?Vous pouvez afficher la publication en...

LIRE LA SUITE

Publicité